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À table avec MarionUne chronique sans prétention où Marion partage ses trouvailles culinaires, pour le meilleur comme pour le pire. Bonne dégustation!

Plaisirs coupables : quand le paradis de la bouffe rencontre l’enfer des gourmets

Par • 2 décembre 2010 à 9:15

Mon vendredi soir s’annonçait plutôt bien : un repas entre amis au Plaisirs coupables, le nouveau restaurant du chef Jean-François Plante.

Je suis une fervente adepte de L’Aromate et mes papilles avaient hâte de découvrir le menu du Plaisirs coupables.

Je savais par avance que mon repas n’allait pas être gastronomique. En effet, si l’on appelle son restaurant Plaisirs coupables, ce n’est pas pour rien.

Le restaurant propose une vaste gamme de plats comfort fooding, une cuisine dite réconfortante, chaleureuse et familiale qui puise ses sources dans les plats de notre enfance.

En pénétrant dans ce snack-bar urbain, je suis surprise par l’ambiance diabolique du décor. Le code couleur rouge-noir nous annonce que nous pouvons laisser aller nos désirs gustatifs les plus fous et nous jeter à pleine bouche dans une dégustation infernale. Bref : de la bouffe bien cochonne à souhait !

Première déception : il n’y a pas de mise en bouche. Le problème lorsqu’un chef ouvre un nouveau restaurant, est que l’on a tendance à comparer ses établissements entre eux. Résultat, en mangeant chez Plaisirs Coupables, on s’attend à un minimum de standing digne de L’Aromate.

Je commande un seul plat, car je veux garder de la place pour le dessert. Je me laisse tenter par une poutine au foie gras léchée d’huile de truffe. Arrive un plat copieux qui correspond à mes attentes.

Lorsque mon dessert arrive, je constate avec horreur que mon banana split (mon dessert préféré) a l’allure d’un bâtonnet de poisson pané. Ce dessert, qui aurait dû s’appeler « banana frit » goûtait la vieille friture usagée (recycler, c’est tendance). Le banana split version Plaisirs coupables n’a malheureusement pas su me convaincre.

Si au paradis de la bouffe les cochons sont rois, je ne devais pas être d’humeur cochonne ce soir-là. Certes, j’aime manger mais non bâfrer.

Une fois le festin du diable achevé, nous ne pouvons que remettre en question le nom du restaurant Plaisirs coupables. Plaisir, certainement pas ! Coupable, oui ! Mais d’y être allée manger.

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