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Chronique 11 questionsPourquoi poser 10 questions lorsqu'on peut en poser 11? Série d'entrevues colorées exclusives à DimancheMatin.com.

11 questions à Maxime Tremblay

Par • 14 janvier 2013 à 12:16

Maxime Tremblay est un comédien Québécois qui a fait ses débuts alors qu’il était tout jeune. DimancheMatin.com en a profité pour parler au gars des annonces de Rogers qui a aussi été vedette des téléromans « ZAP » et « Providence ». Il joue actuellement dans la sitcom « Tranches de vie » sur les ondes de TVA les lundis à 19 h. Car pourquoi poser 10 questions quand on peut en poser 11?

1. Tu as commencé ta carrière alors que tu étais plutôt jeune. Parle-nous de tes débuts.

Au primaire, je prenais des cours de théâtre et de diction avec Nancy, ma grande sœur … surtout pour être avec elle. Les premiers contrats étaient surtout des voix et de la pub. Sans vraiment forcer les choses, les engagements ont pris de plus en plus d’importance jusqu’à l’adolescence où j’ai fait des émissions comme « ZAP » et « Ces enfants d’ailleurs ». J’ai eu une remise en question dans la vingtaine, j’ai fait un bac en relation publique à l’UQAM et travaillé dans le domaine de la restauration.

2. Un de tes premiers rôles principaux a été celui de Philippe dans ZAP, un rêveur aux répliques poétiques. Que retiens-tu de cette émission jeunesse et du rôle de Philippe?

Le plaisir d’avoir un personnage qui évolue et de faire partie d’une équipe. La chance surtout de pouvoir jouer régulièrement et de pouvoir s’améliorer.

3. Malgré tes nombreux rôles à la télévision, plusieurs te voient comme « le gars des pubs de Rogers ». Est-ce bénéfique ou nuisible pour ta carrière d’être étiqueté à une publicité?

Un peu des deux. C’est certain que tu hésites à engager le gars des pubs de Rogers dans un projet délicat comme « Polytechnique » par exemple. D’un autre côté ça me permet de faire beaucoup de variété et de comédie. Rogers me donne une stabilité financière, ce qui est rare dans mon domaine. Je dois dire aussi que j’aime la campagne et l’équipe chez Marketel avec laquelle on travaille depuis le début.

4. Tu as joué des rôles dramatiques et comiques (Tranches de vie). Dans quel genre de personnage te sens-tu le plus à l’aise et pourquoi?

J’aime les deux. La comédie est pour moi un plaisir car je m’y sens vraiment bien, capable de livrer la marchandise, comme un dit. On peut dire que c’est plus près de moi. J’aime les rôles dramatiques pour les moments où on se surprend soi-même. Je suis un acteur qui a vraiment besoin de me faire diriger par un(e) réalisateur(trice) en qui j’ai confiance.

5. Tu as également été de la distribution du grand succès cinéma C.R.A.Z.Y.. Raconte-nous ton expérience dans ce film pendant le tournage et après tous les honneurs qu’il a reçu.

C’était super de faire partie de ce film. Sur le plateau l’énergie était vraiment incroyable. En même temps il est parfois frustrant d’avoir un petit rôle dans un grand film. On ne peut pas dire que le succès du film a vraiment eu un impact sur ma carrière comme sur celle de Marc-André Grondin par exemple.

6. Quels sont tes visées professionnelles pour l’avenir?

Faire aboutir des projets sur lesquels je travaille depuis longtemps. Prendre confiance en mes moyens et j’aimerais pouvoir faire plus de fiction.

7. Ayant le même nom qu’un autre comédien, est-ce qu’on t’a souvent demandé si t’étais Manolo dans Ramdam?

Oh que oui ! Pas dans la vraie vie mais pour des demandes d’entrevue de journaliste.

8. Quels sont les ingrédients qui font un bon comédien?

Si seulement je le savais. Je pourrais te dire la rigueur mais il y a des acteurs qui n’en n’ont pas du tout et qui sont hallucinants. Alors je crois que c’est de trouver ce qui nous rend unique.

9. Quelle fut la scène la plus intense à tourner pour toi?

Une scène de crise dans providence où j’étais dans un délire. Mon personnage était bipolaire.

10. Qu’est-ce que nous ne savons pas de Maxime Tremblay?

Beaucoup de choses et c’est parfait comme ça !!

11. Pour mon bon plaisir, dis-nous comment on se sent lorsqu’on doit lancer une réplique comme « Je suis un amateur esseulé de la triste branlette » comme tu as eu à le faire dans ZAP?

Haha! Je me rappelle de cette réplique … Ça ma pris un certain temps à la comprendre à l’époque. À l’adolescence on est parfois gêné de dire des répliques comme ça … On a un peu peur de faire niaiser après. Philippe Parisi avait beaucoup de répliques qui sortaient de l’ordinaire. C’était bien d’avoir un personnage éclaté et différent des autres.

Maxime Tremblay dans le rôle de Philippe Parisi extrait du téléroman ZAP.

 

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