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TLMEP : quand Anne-France Goldwater secoue l’homme

Par • 28 mars 2011 à 16:20

Oui, hier, à Tout le monde en parle, Me Anne-France Goldwater est tombée à bras raccourcis sur « les » hommes, ces « bâtards », ces « petites têtes » :

À ceux qui souhaitent s’engager sans certitude de longévité, elle dit ceci: «De grâce, restez seuls dans vos apparts, vous avez votre main gauche qui sert à quelque chose.»

Tandis que je l’écoutais, je suivais d’un œil ce qui se disait sur Twitter à son propos. Je me surprenais à ne pas m’émouvoir de ces piques à l’endroit de mon genre tandis que certains autres trouvaient le moyen, entre autres, de pointer la corpulence de la dame, comme symbole de leur frustration. Et il y avait parmi ces « autres » des membres de la gent féminine. Passons là-dessus, j’irais jusqu’à faire un parallèle avec celles qui font semblant de s’intéresser au hockey…

Un blogueur, Duggerzz, m’a enlevé virtuellement les mots de la bouche. Pour le paraphraser, il trouvait bizarre de ne pas s’être senti insulté par les propos de la dame. Et la question qui tue : peut-être parce qu’il ne serait pas un « trou d’cul »? C’est tout à fait ça. Pourquoi serais-je solidaire de la connerie et de l’irresponsabilité de certains hommes, puisque visiblement ils nous font tous passer pour des épais? Et il fallait bien sûr débroussailler les propos de Me Goldwater pour comprendre que ses généralités étaient comme un chapeau à se mettre ou non, selon son niveau de culpabilité. Et pour les autres, les amoureux du parler mou, du politiquement correct, c’est bien dommage, puisqu’à trop tirer sur le messager, on n’entend plus que le gargouillis du sang dans sa gorge…

Oui, la dame a vraiment frappé fort, mais ça me semblait complètement justifié, voire même rafraîchissant! Quelque chose comme un tout petit dommage collatéral. Je vous le dis : tout petit. S’il n’y avait pas un seul homme pour abandonner monétairement sa conjointe (de fait) alors qu’elle s’est sacrifiée pour lui, il n’y aurait pas de propos de la sorte! Et cela n’exclut aucunement un fait : il y a aussi des profiteuses et des cinglées du côté des femmes. Moi, qu’on tape sur les salauds et les salopes ne me dérange aucunement.

Et puis, je ne comprends pas trop pourquoi le mot « féminisme » ressort de tout ça. Ce n’est pas du féminisme, c’est du réalisme, il y a un foutu problème avec certains hommes! Je commence à avoir l’impression qu’il aurait fallu que ce même discours sorte de la bouche d’un homme pour que certains daignent l’écouter calmement. Misère… Encore et encore le problème qui revient constamment : « il n’y a que les noirs, les obèses, les femmes, etc., pour pouvoir critiquer les noirs, les gros, les femmes, etc. sans avoir l’air louche (s’il faut que je le précise, il n’y a que les noirs pour critiquer un ou les noirs, et ainsi de suite). »

Alors, si je suis un homme et que je prends la défense de Me Goldwater, est-ce que j’ai une chance de calmer les nerfs de certains? J’aimerais vraiment ça.

Sinon, je crois qu’il ne faut pas mélanger les choses. Il y a d’un côté le cas aucunement représentatif d’Éric et Lola et de l’autre le vrai flou juridique des conjoints de fait au Québec en cas de séparation. Mélanger les deux en se servant de Lola qui se plaint le ventre plein pour défendre de vrais sans-coeurs, ça, c’est insultant. Surtout pour l’intelligence.

Lire le texte original sur le blogue de Renart Léveillé

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Une Réponse »

  1. Certe cette chère dame est probablement très instruite puisque lorsque nous lui regardons la posture, on peut bien comprendre qu’elle est restée assise à lire une bonne partie de sa vie et n’a fait que très peu de sport. Humm peut-etre instruite mais pas très intelligente!!
    Je m’excuse de ces propos un peu faciles mais une madame comme elle ne mérite pas mieux qu’on s’intéresse à son physique au lieu de ce qu’elle dit.
    Sa petite tête dans son gros corps a seulement a essayer de comprendre que l’on ne fait pas un enfant pour s’acheter une vie, à chacun de faire sa vie et les enfants ne sont pas un moyen pour accéder à qualité de vie meilleure. C’est sure que à deux c’est mieux, mais il faudrait être stupide pour penser que l’on s’approprie le niveau de vie de notre partenaire en lui faisant un enfant. Déjà d’être avec une personne qui nous offre une vie meilleure est appréciable et une grande chance alors il faudrait pas ambitionner.
    Un homme ou une femme peut très bien subvenir aux besoins de son enfant sans être obligé d’assurer une qualité de vie meilleure à son partenaire après une rupture, à moins qu’il ou qu’elle le veuille. C’est fou comment les enfants sont parfois des moyens!!!!!!!! pour les pas de vie!

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