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Chronique Habits du dimancheLes écrits restent, les habits du dimanche s'envolent. Des mots du passé qui résonnent aujourd'hui.

Un dimanche matin au centre-ville

Par • 14 octobre 2007 à 13:59

Ce matin il faisait beau. Nous sommes allés, Marianne (ma blonde) et moi, déjeuner avec Sarah. Elle est descendue (ou montée, ça dépend toujours de l’accent) à Montréal pour mon party de fête qui avait lieu vendredi. J’ai eu 25 ans, je suis grand désormais. Alors, comme je disais, nous sommes allés nous remplir l’estomac chez Cora (du nom de la fondatrice Cora Mussely Tsouflidou qui a bien fait d’utiliser juste son premier nom pour nommer son resto).

 

Nous avons pris l’autobus 139 jusqu’à la station Pie IX, puis nous avons glissé sur les rails jusqu’à Beaudry. J’aime la station Beaudry à cause des tapis roulants qui remplacent les conventionnels escaliers que l’on retrouve dans les autres stations. Marianne déteste Beaudry pour cette même raison. Ça doit être un mode de vie, j’imagine! Puis nous sommes finalement arrivés au restaurant, à l’intérieur duquel Sarah ne se trouvait pas encore. Pas grave, nous l’avons attendue. Moi en sirotant un café et en feuilletant le menu (au moins une douzaine de fois), Marianne en dévorant le Journal de Montréal. Ils n’ont pas encore retrouvé Cédrika. Mais au moins, Sarah est arrivée.

 

À ma treizième lecture du menu, j’ai choisi le plat Eggs Maurice (deux œufs, saucisses, fèves au lard). Les filles ont pris des plats dont j’oublie les noms, accompagnés de chacune un cocktail de fruits, évidemment. Les filles font toujours des choix plus fruités. J’aurais bien aimé éplucher le menu une quatorzième fois en mangeant, mais la vilaine serveuse est repartie avec celui-ci, puisque les serveuses font toujours ça. Ça fait partie de leur métier. Ensuite nous sommes passés à la caisse. Mon assiette coûtait 8.15$. J’ai donc laissé 1.85$ en pourboire, parce que j’aime beaucoup les chiffres ronds.

 

Puis nous avons marché jusqu’à Berri où Sarah devait nous quitter pour la Capitale. Je ne lui ai pas donné de becs sur les joues parce que je ne fais presque jamais ça. Je ne sais pas pourquoi. Je ne suis pas un donneur de becs sur les joues. Puis Sarah est partie, avec son gros sac à dos. Sarah a toujours un gros sac à dos, comme si c’était une greffe. Elle est comme ça. Moi je ne donne pas de becs sur les joues. Elle, elle traîne beaucoup de bagages. Chacun sa particularité!

 

(…)

 

Alors voilà pourquoi je publie ma chronique en retard ce matin. C’est la faute à Cora Mussely Tsouflidou!

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