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Chronique dans le sous-solTrente ans dans la vie de Dominique, c'est loin d'être reposant. Des histoires aussi touchantes que rocambolesques racontées avec humour et sincérité.

Un best-seller assuré, 1ère partie

Par • 14 mai 2008 à 0:00

Dans le cadre de cette chronique, mon rédacteur m’a donné beaucoup de latitude quant aux sujets que je peux traiter, tant que c’est du passé!  Eh bien, aujourd’hui je profite de cette latitude pour vous raconter une histoire des plus rocambolesques qui me soit jamais arrivé.

 

On remonte environ en 1997 si ma mémoire ne me fait pas défaut.  J’habitais alors dans une commune avec six autres personnes.  La belle vie de hippie!  On dormait un peu partout, on fêtait jour et nuit; bref de beaux souvenirs.  Toutefois; à la fin du bail cette année-là, chacun a décidé de prendre son propre chemin.  C’est alors que je me suis lié d’amitié avec un Français avec qui je travaillais.  Nous avons donc décidé de déménager ensemble.  Et l’aventure commença.

 

Nous partîmes donc à la recherche de l’appartement idéal.  Après quelques visites infructueuses, nous sommes tombés sur ce qui nous semblait être la perle rare.  Il s’agissait d’une ancienne clinique psychiatrique sur le point d’être rénovée en luxueux loft.  C’était spacieux, tranquille et en plus, nous allions être les premiers à y habiter. Donc pas de voisins pour nous tomber sur la tomate si nous veillions jusqu’aux petites heures du matin.

 

Lors de notre première visite, trois mois avant le début du bail, l’endroit n’avait rien d’un loft luxueux.  Tout était à refaire.  Vraiment tout!  Il n y avait même pas d’espace cuisine fonctionnel!  Le loft que nous allions habiter était en fait l’ancienne salle d’attente de la clinique.  Il y avait donc encore des écriteaux sur les murs comme ‘salle d’attente’ , ‘toilettes’ et ‘salle polyvalente’.  De toute beauté, je vous jure!  Sans parler des murs vert hôpital  et des portes capitonnées (!) servant de portes d’entrée à notre logement.  Mais bon, le propriétaire, ce cher M. Rossy, nous avait promis que tout serait prêt pour le 1er juillet, alors il n y avait pas lieu de s’inquiéter, n’est-ce pas?  Nous lui remîmes alors un premier chèque de 600$ couvrant le premier de loyer; on se sert la main et il ne restait plus qu’à attendre le 1er juillet pour emménager dans notre nouveau logement!

 

L’inquiétude commença à s’emparer de nous lorsque nous avons revisité le logement, quelques semaines avant notre déménagement.  Quelle ne fût pas notre surprise de s’apercevoir qu’aucune rénovation n’avait été faite.  Tout était exactement comme la première fois que nous avions visité l’endroit.  Nous demandâmes alors à M. Rossy des explications.  L’homme d’origine juive qui mesurait un bon 6 pieds, aux lunettes noires aussi épaisses qu’un châssis de voiture et à la chevelure ressemblant à une moppe ayant vécu de meilleurs jours, n’avait rien de bien rassurant à nous répondre. ‘Ça va être prêt’ nous avait-il dit dans un français qui laissait à désirer.  Mais bref, que pouvions-nous faire à part attendre.  C’est ce que nous avons fait.

 

Et vînt le premier juillet.

 

Suite la semaine prochaine…

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4 Réponses »

  1. Ahh! Tu as piqué ma curiosité espèce… de piqueur de curiosité! Je veux savoir ce qui s’est passé tout de suite… bouhhhhh

  2. Eh, moi aussi j’veux la suite, tout de suite ! 😛

  3. Patience! Je vous promets que ça en vaut la peine 🙂

  4. […] texte fait suite deux autres chroniques (1ère partie / 2e […]

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