Misteur Thé s’introduit
Par Jonathan Habel • 16 juin 2011 à 1:01Voici ce que Misteur Thé pensait jadis :
Le thé. Ce breuvage de grand-mère aux saveurs ennuyantes, à la présentation soporifique. Cette poudre de plante lointaine, mise dans un sac en papier, et qui donne de peine et de misère une timide couleur à de l’eau chaude. La boisson nationale des Anglais (’nuff said!).
Le thé.
Bof. Bof et re-f***ing bof. En dernier recours, pour changer le goût de l’eau du robinet, donnez-moi un «orange péco» ou un «eurle gré» avec une shot de lait!
Élément déclencheur : la révélation de Misteur Thé
Février 2011 : moi qui jusque là pensait que le thé n’existait qu’en à peu près deux saveurs et en sachet, je tombe des nues lors d’une conversation avec ma sœur et ma dulcinée : Camellia Sinensis, toutes les couleurs de thé viennent de la même plante, préférable d’infuser sans sachet, saveurs multiples, incorporation d’ingrédients variés, deuxième et troisième infusion, boutiques spécialisées… trop plein d’information, qui débouche cependant sur une curiosité naissante, et bientôt obsédante.
À la fin du mois, je me procure, presqu’à l’aveuglette, deux sacs de 50 grammes de thé en feuilles (un noir et un oolong) dans une maison de thé de la rue Émery à Montréal, ainsi qu’un panier infuseur. La facture s’élève à 27 dollars canadiens. Pourvu que ça en vaille la peine, parce que ça fait cher de la feuille…
Xiao Zhong. Le thé noir. Une tasse dont je me souviendrai toute ma vie, celle par qui tout a commencé.
Péripéties : Misteur Thé récidive plusieurs fois
Mars 2011 : mon stock s’élève maintenant à onze sachets, qui couvrent une bonne partie de la palette des thés traditionnels. Les journées à moins de quatre tasses sont rares. Je manifeste de plusieurs façons mon amour du thé : je le bois, je le hume, je l’observe, je le photographie, je lis sur lui. Je suis devenu un paparazzi du thé.
Ma blonde en devient presque jalouse. Une chance que je l’adore elle aussi, et que je lui montre. Je ne voudrais pas avoir à choisir entre les deux. C’est une blague.
Conclusion : Misteur Thé devient Misteur Thé
Juin 2011 : Après l’achat d’un trentième sachet, de deux théières, un gaiwan, deux tasses, un thermomètre et des centaines de tasses bues, « Misteur Thé » devient réalité. Un projet qui réunit les trois « C » : critiques, chroniques, conseils.
Vous trouverez donc ici, chaque semaine, une nouvelle aventure de Misteur Thé dans le monde de la boisson la plus bue de par le monde! La semaine prochaine : les six thés.
Par Jonathan Habel
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