Evanescence – The Open Door (2006)
Par Pierre-Luc Gagnon • 6 janvier 2007 à 11:38Suite à la visite d’Amy Lee et le reste d’Evanescence au Centre Bell hier soir, avec The Black Maria et Stone Sour en première partie, j’ai cru opportun d’enfin prendre le temps de décortiquer leur dernier opus The Open Door. Une critique tardive, mais oh combien d’actualité!
Après les attentes créées par l’excellent prédécesseur Fallen, le fan moyen était en mesure de s’attendre à quelque chose de solide de la part d’Evanescence. Malheureusement, la marchandise n’a pas été livrée. Du moins, pas en totalité.
L’album s’amorce en force avec Sweet Sacrifice, une pièce juste assez croustillante qui met aussi bien en valeur les guitares lourdes que la voix de la charmante chanteuse. Suit le premier extrait de l’album Don’t Call Me When You’re Sober, très puissante et mélodique, à l’image de Bring Me To Life qui a propulsé le groupe sur les palmarès. Par la suite, il faudra sauter Weight of The World, une chanson avec un beau refrain mais des couplets horribles, pour aboutir à l’excellente Lithium. Ce nouvel extrait est, de mon avis, le meilleur moment du disque. Avec son inquiétante ascension vers le refrain au cours duquel explosent les guitares, Lithium tranche avec beaucoup d’émotion. Lithium, c’est l’équivalent de My Immortal sur Fallen, rien de plus, rien de moins. Lorsque la meilleure pièce d’un album ressemble à l’une des bonnes du précédent, ça ne vole pas haut.
Par la suite, c’est la baisse de régime. Quelques pièces moyennes se noient au milieu d’un trop large bassin de ballades douteuses. On sauve la mise en fin d’album avec la surprenante All That I’m Living For (énergiquement bien dosée) et Good Enough qui montre encore le talent d’Amy Lee pour les douceurs prenantes sur un fond de piano.
Par Pierre-Luc Gagnon
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The Open Door est un excellent album ou la voix envoûtante d’Amy Lee est mise en valeur…
Inlassable à l’écoute…