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Underworld Evolution : des vampires, des loups-garous et du sang (2006)

Par • 19 juillet 2007 à 14:52

Depuis le Moyen Âge, une guerre épique entre les vampires et les loups-garous (Lycans) fait rage à l’abri des regards humains. À l’époque contemporaine, les mêmes protagonistes luttent les uns contre les autres, les épées et les arbalètes ayant été remplacées par des pistolets et des mitraillettes. Selene (Kate Beckinsale), l’héroïne vampire de Underworld, est de retour dans ce second volet de cette série. Avec son amoureux Michael (Scott Speedman), un hybride de loup-garou vampire, Selene cherche à briser les plans de Marcus (Tony Curran), le premier véritable vampire, qui désire libérer son frère jumeau William (Brian Steele), le premier vrai loup-garou, de sa prison éternelle.

 

Underworld : Evolution a de belles prémisses. Une guerre entre des loups-garous et des vampires, une héroïne vampire en costume de latex qui massacre en abondance, un loup-garou vampire amoureux de l’héroïne… Underworld s’est avéré être un bon divertissement. Pour la suite, les scripteurs se devaient donc de pousser le scénario un peu plus loin, de se montrer imaginatifs. Pour l’ensemble de l’intrigue, on remarque une certaine complexité, mais le tout fait drôlement penser à n’importe quel jeu vidéo. L’héroïne, diablement séduisante, amasse des indices ici et là, tue des créatures à la pelle et affronte un monstre final plus fort que les précédents. Pour enrober le tout, on a ajouté une scène de sexe complètement inutile (à moins que le troisième volet gravite autour de la grossesse de l’héroïne, ce qui est probable) et des gros plans sur les endroits clés de l’anatomie de la vampire pour éveiller l’esprit des spectateurs somnolents.

 

Toutefois, il ne faut pas se leurrer : ces films recettes à la Blade font le boulot. Les scènes d’action sont aussi nombreuses que sanglantes, les effets spéciaux vous glacent le sang par leur réalisme et, avouons-le, l’ambiance gothique est difficile à détester. Tout se passe la nuit, une nuit éclairée par une gigantesque lune digne de Bram Stocker. Les vampires ont du style, ils sont sophistiqués et intelligents. À l’opposé, les Lycans ressemblent davantage à des brutes sanguinaires qu’à de grands méchants loups se déguisant en Mère-Grand. Ils détruisent tout sur leur passage. Et Michael correspond à l’hybride typique des films de vampire. Mi-vampire, mi-loup-garou, il est celui qui peut aller à la lumière, celui qui a les avantages des deux races, celui qui aide l’héroïne en talons hauts à se débarrasser des gros méchants. Somme toute, Underworld : Evolution est à l’image de son premier volet : un bon divertissement.

 

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2 Réponses »

  1. C’est vieux, ça!

  2. Je me souviens m’être endormi dessus. Vous allez me dire que je m’endors souvent sur des film, pis ça me dérange même pas!

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