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Chronique entre-actesLe milieu de la télévision et l'art de la scène est beaucoup plus complexe que ce qu'on peut s'imaginer. Incursion dans les dessous de ces formes d'art qui font partie intégrante de nos vies.

Steven Seagal ou l’homme qui ne se lassait pas de produire des navets

Par • 7 novembre 2007 à 0:00

Il y a des mystères qui vont toujours nous dépasser. Que ce soit le triangle des bermudes, les OVNIS, le secret de la Caramilk et un des plus grands mystères du dernier siècle : Steven Seagal.

 

Souvent dans mes chroniques, je me suis amusé au détriment de l’acteur à la queue de cheval.  Mais toujours est-il qu’à 56 ans, M. Seagal est plus actif que jamais.  J’ai donc décidé de fouiller dans sa biographie histoire de comprendre ce phénomène.

 

Steven Seagal s’est intéressé aux arts martiaux dès son jeune âge.  Il y a eu d’abord le karaté puis ensuite, il a maîtrisé l’art de l’akido.  Une forme d’art martial qui utilise l’inertie et le poids de l’adversaire afin d’exécuter des prises de toutes sortes.  Il devint alors instructeur et après un certain temps il a enseigné les arts martiaux à différentes vedettes d’Hollywood.  C’est alors qu’il se fait remarquer par le producteur Michael Ovitz.

 

La carrière de l’homme de Lansing au Michigan venait de débuter.  Il faut aussi mentionner que dans les années 80, les films d’action du genre étaient à leur paroxysme de popularité.  Son premier film « Above the law » en 1988 a officiellement mis Seagal sur la carte.  Depuis ce film, il a joué dans pas moins de 29 longs métrages le mettant en vedette.  Trois autres productions devraient aussi prendre l’affiche d’ici 2008-2009.  Les films de Seagal ont reçu quelques bonnes critiques dans les années 80 et ont surtout réussi à charmer plusieurs amateurs de films d’action.  Plusieurs d’entres eux qui le suivent encore aujourd’hui.  Fait cocasse, les Razzies, ce gala qui remet des trophées aux pires navets du cinéma ont mis Seagal en nomination 8 fois et lui ont octroyé la palme une fois en 1994 pour le film « On deadly ground » que Seagal réalisait.

 

La carrière de Seagal a commencé à décliner dans les années 90 quand sa popularité lui a donné de l’influence sur les scénarios des films dans lesquels il jouait.  Il voulait faire passer des messages, ce qui a fini par déplaire à plusieurs fidèles.  Toutefois, il compte encore assez de fidèles pour poursuivre sa carrière.

 

À ce jour, en plus de jouer dans 32 films comme tête d’affiche, il en a produit 29 et en a scénarisé 8 d’entre eux.  Il faut aussi ajouter qu’il a réalisé deux films, produit deux bandes sonores et un album original.  Et ce n’est pas terminé, il est présentement en train de tourner un documentaire intitulé Guitar Man.

 

Comment un homme peut-il produire autant de navets et toujours être aussi populaire!  Il y en a des gens qui regardent ses films pour que Seagal continue à les faire!  Où sont-ils?  Qu’ils se lèvent!  Je vous promets que je ne rirai pas de vous…

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4 Réponses »

  1. Pas moi! mais je voulais quand même souligner un très bon texte 😛

  2. Je l’avais bien aimé dans Cuirassé en Péril, mais c’est pas mal tout. Au début, je trouvais qu’il avait l’air d’une version cheap de Pierce Brosnan. Steven Seagal c’est du poulet!

  3. Article assez mal écrit mais pour une fois les infos sont assez justes.

    Néanmoins, pour ceux qui veulent se documenter, un tour ici http://monsite.wanadoo.fr/seagal/ est indispensable, pour découvrir l’homme et sa carrière.

  4. Je ne pense pas qu’on soit ici pour parler des styles d’écriture des rédacteurs qui donnent de leur temps pour offrir quelque chose de divertissant. Sur ce, j’ai quand même la gentillesse de vous laisser publier votre lien puisqu’il s’agit, en effet, d’un complément d’information. N’en demeure pas moins que Seagal, c’est du poulet!

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