Soie (2007)
Par Amélie Roy • 8 octobre 2007 à 16:15Hervé, recemment marié, se voit confier la mission de partir au Japon pour aller chercher des oeufs de vers à soie. Son village, faisant la production de cette fibre, est en proie à une crise car les vers sont malades. Nous sommes dans les années 1860 lorsqu’Hervé entâme son premier voyage vers l’Est. Il fera la connaissance d’une jolie femme dans le village retiré où il se rend mais reviendra à la maison avec l’envie encore plus grande d’y retourner. Hervé fera trois fois le voyage au Japon en laissant sa femme derrière, qui retrouve son mari boulversé à chacun de ses retours.
Il semble que ce film soit une adaptation d’un bouquin. Pour avoir vu le film Geisha récemment, on dirait que je n’arrivais pas à faire autrement que de comparer. Bien sûr, ce film raconte une tout autre sorte d’histoire et le choc est entre les cultures, non pas entre les âges et les classes. Les paysages sont grandioses, la musique parfaitement adaptée mais on se perd dans le manque de détails. On doute que ça se passe en France grâce au nom du jeune homme, on doute que le voyage jusqu’au Japon prend quelque mois, mais on ne sait jamais exactement. J’irais jusqu’à dire que je me sens perdue, comme s’il avait fallu à tout prix que je lise l’histoire avant. Par contre, la morale de l’histoire à la toute fin est belle et les dernières scènes sont probablement celles où le maximum de l’émotion passe mais après près de deux heures, il était presque temps…
Je ne vous dirai pas d’attendre que ce film sorte en DVD à moins que vous ayez une bonne grosse télévision avec un système de son adapté car juste pour les images, le film vaut la peine d’être vu sur grand écran. Pour le reste de l’histoire, c’est beau, mais ce n’est pas venu me chercher autant que je l’aurais voulu.
***
Par Amélie Roy
Lire les 74 articles par Amélie Roy
Cet article a été lu 4156 fois au total, 1 fois aujourd'hui
Aie aie! Quel article! On ne peut pas s’improviser critique de film quand on ne sait pas faire la plus élémentaire recherche: « Il semble que ce film soit une adaptation d’un bouquin. » Oui Madame Roy, un livre extraordinaire d’Alessandro Baricco qui se lit en une heure!
Et sans savoir écrire: « On doute que ça se passe en France grâce au nom du jeune homme, on doute que le voyage jusqu’au Japon prend quelque mois », « Hervé entâme… »
Non. il ne fallait pas avoir lu le livre à tout prix, mais ça aurait aidé sinon avant, au moins après avoir vu le film: un petit livre tout court et tout « musical ».
Amélie Roy trouve quand même le moyen de trouver une morale à cette histoire. On peut donc dire que faute de culture et de patience, elle est drôlement douée d’imagination!
Aie aie! C’est un média citoyen ici. Je trouve cette critique (envers la critique) fort désagréable et remplie de sarcasmes inutiles. Amélie Roy a pris la peine de décrire ce film, à sa façon, selon ce qu’ELLE a ressenti. Si elle lit le livre, probablement qu’elle nous le résumera aussi bien. Personne n’est tenu de dévorer le bouquin avant d’aller voir le film qui l’adapte. Surtout lorsqu’on sait qu’il en découle, plus souvent qu’autrement, une déception. La démocratisation de la culture veut que l’on ramène la culture au peuple, plutôt que d’en faire un « plaisir d’élite ». DimancheMatin.com va exactement en ce sens. Et Madame (ou Monsieur) Gariépy, avec un commentaire comme ça, vous ne faites que réprimer la liberté d’expression envers un produit culturel. Ici personne ne se prend pour un Dieu, personne ne s’improvise critique. Nous sommes des citoyens qui aiment les arts et culture et qui partagent leurs opinions sur divers sujets. Chaque rédacteur a son style et personne ne vient ici dans le but d’être jugé.