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Once : le chant du cygne pour la chanteuse de Nightwish (2004)

Par • 9 juin 2007 à 20:57

Il y a de ces albums qui vous tombent sous la main un peu par hasard, mais qui vous marquent profondément. J’étais assez familiarisé de la musique de Nightwish, mais j’ai réellement découvert ce groupe lorsque j’ai mis la main sur « Once » il y a quelques semaines. J’ai fait la connaissance d’un album tout en contrastes, dans la lignée artistique de la formation finlandaise, mais à un niveau supérieur aux précédents disques.

Si vous ne connaissez pas Nightwish, il serait temps d’ouvrir vos horizons musicaux et de tenter l’expérience, quitte à télécharger illégalement quelques pièces, comme nous le suggère notre chroniqueur Jonathan Habel. Ce groupe s’apparente aux Evanescence de ce monde, mais avec un son beaucoup plus mélodique, plus hard et plus complet. En fait, Nightwish offre un son unique qui constitue un véritable univers musical en soi. « Once », sorti en 2004, correspond à l’aboutissement de longues années à peaufiner un style à eux et à défoncer les palmarès européens. Avec la participation du London Studio Orchestra, cet album a tout d’une expérience musicale, rien de moins.

« Once » démarre avec énergie grâce à « Dark Chest of Wonders », une pièce qui met en place les bases esthétiques de l’album : un mélange de hard et de symphonique. L’orchestre est fort présent — notamment par l’utilisation magique du chœur — et le chant de Tarja Turunen est, comme à l’habitude, sublime. Cette chanteuse est si talentueuse que je la soupçonne de péter en si dièse. On découvre ensuite les autres morceaux de l’album comme les émeraudes d’un coffre au trésor : ils paraissent taillés avec brusquerie au début, mais à force de les examiner, le plaisir augmente. Par exemple, « Nemo » ralentit la cadence avec sa mélodie accrocheuse tandis que « Planet Hell » accélère le tout avec brio. Puis, « Dead Gardens » et « Romanticide » viennent ajouter un côté sombre et mélancolique. Et que dire de « Ghost Love Score » ! Véritable coup de cœur du disque, ce long morceau (plus de dix minutes) nous fait voyager à travers un dédale de sonorités et de rythmes endiablés qui résument admirablement bien le son unique à Nightwish.

À présent, Tarja Turunen ne fait plus partie du groupe. « Once » reste donc, avec l’album live « End of an Era » sorti en 2006, la marque finale de l’influence de Tarja sur le groupe, son majestueux chant de cygne après huit ans de collaboration. Avec la sortie du prochain album prévue pour la fin de l’été qui s’en vient (avec leur toute nouvelle chanteuse Anette Olzon), la comparaison avec « Once » s’avérera déterminante pour la suite de Nightwish.

**** ½

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Une Réponse »

  1. Je pense que j’ai déjà entendu une ou deux pièce de Nightwish. C’est très particulier comme style si je me souviens bien. C’est une bonne suggestion de CD ça! Merci!

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