DimancheMatin.com | L'ART de bien commencer la semaine...   
ÉditorialPuisqu'il y a des choses qui doivent être dites, aussi bien les dire avec une verve franche et directe. Des sujets chauds, traités vivement sans trop de fioritures.

La mort nous guette

Par • 27 septembre 2009 à 7:50

Il y a quelques jours à peine, on apprenait la mort de Nelly Arcan ou Isabelle Fortier de son vrai nom.  Vraisemblablement la prolifique jeune auteure se serait donné la mort dans son appartement de Montréal.

Certains diront qu’elle avait tout pour elle; une carrière en pleine ascension, suffisamment de fric pour subvenir à ses besoins et une notoriété grandissante.  Alors pourquoi commettre l’irréparable?  L’auteure de 5 romans dont un dernier qui va être disponible en librairies bientôt était visiblement mal dans sa peau.  Son dernier bouquin traite d’ailleurs du sujet délicat qu’est le suicide.

Je peux comprendre que certaines personnes interprètent le suicide comme un geste de lâcheté.  Certains vont vous dire que si une personne voulait vraiment s’en sortir, il y a des ressources, des gens qui sont là pour donner un coup de main.  Et ils ont raison!  Des ressources, il en existe!  Ce qu’il faut comprendre par contre est que la personne qui prend la décision de se suicider ne voit pas ces dites ressources comme une porte de sortie.  La personne qui en vient à se convaincre que la seule façon de mettre fin à ses souffrances et de passer à l’acte est de toute évidence rendue beaucoup plus loin dans sa tête.  Imaginez-vous deux minutes que votre souffrance est si intense et que votre mal de vivre est si grand que vous ne voyez aucune autre alternative que de mettre fin à vos jours.  Tout comme Nelly Arcan, les personnes qui en viennent à passer à l’acte ont tous un certain entourage.  Soit de la famille, des amis, des collègues de travail, etc.   Il est évident qu’au moins UNE personne dans leur entourage aurait pu écouter et diriger la pauvre âme en dérive vers des solutions alternatives au suicide.  Je suis tout aussi convaincu qu’avant de commettre l’acte, les personnes ont pensé à tous ceux qu’ils laisseraient derrière.  Mais rendus au point où ils sont rendus, ils ne voient plus leur entourage comme une raison suffisante pour rester sur cette Terre.  Leur mal est trop grand.

Se suicider ne tient pas de la lâcheté ni du courage à mon humble avis.  Il découle d’un mal de vivre intense et d’un combat perpétuel contre ses démons intérieurs.  Un combat qui peut sembler impossible à gagner pour certains.  On a qu’à penser à Dédé Fortin ou Kurt Cobain pour se rendre compte que le succès, la gloire ou l’argent ne sont pas toujours suffisants pour être heureux.  Se sentir aimé et surtout apprendre à s’aimer soi-même est la recette principale du bonheur.  S’entourer de bonnes personnes, savoir extérioriser ses sentiments, apprendre à se confier aux gens qui nous aiment.  Voilà tout autant de façons pour garder une stabilité mentale et passer à travers cette vie qui n’est pas toujours de tout repos.

La mort nous guette tous et nous rattrapera tous un jour ou l’autre.  Pourquoi ne pas en profiter le plus possible pour être heureux en attendant notre heure.  Utiliser tout le potentiel en nous pour faire une différence.  Et je ne parle pas ici de changer le monde ou de partir une révolution.  Mais de petits gestes.  Comme dire régulièrement à ceux qui nous sont chers qu’on les aime.  Ou prendre le temps d’aller vers son enfant qui a besoin de conseils mais qui est trop gêné de le demander.  Apprendre à faire de tous ces petits bonheurs un bonheur plein et entier.  Le reste viendra tout seul.  En agissant ainsi, on se rend heureux et on rend les autres autour de soi heureux.  Et on apprend ainsi à voir les choses moins noires.

SUICIDE ACTION
http://www.suicideactionmontreal.org/

1-866-APPELLE (277-3553)

JEUNESSE J’ÉCOUTE
http://www.jeunessejecoute.ca/

1-800-668-6868

GAI ÉCOUTE
http://www.gaiecoute.org/

1-800-505-1010

INFO-SANTÉ
http://wpp01.msss.gouv.qc.ca/appl/m02/M02RechInfoSante.asp

811

Par
Lire les 241 articles par

Cet article a été lu 3995 fois au total, 1 fois aujourd'hui

2 Réponses »

  1. Merci, Dom, pour ce touchant article !

  2. Bravo franchement sait assez bien expliqué, et oui sait vraie ce que tu dit, la plupart du temps les gens autour de la personne malade intérieurement le savent mais continue leur petite vie simplement, je trouve triste que les gens autour ce sentent impuissante, mais bon prenons exemple, lors d’un accident ou une situation stressante dans la rue, ou autre, combien de personne réagisse et combien d’autres reste figé, je sait que ce n’est pas égale, mais tout de même, je trouve bien triste que les gens reste figé, quand il le savent que quel-qu’un autour deux à besoin aide au plus vite, j’ai encore du mal à comprendre, pourquoi Nelly, avait aucune aide extérieur, y compris sont dernier copain proche qui habitait avec elle, qui disait, je n’est reçus aucun mail, rien.

    Je m’attendait au moins qu’elle tente quel-que chose avant, m’écrire ect..Quoi tu pensait toute de même pas qu’elle allait t’écrire un roman, et je pense que tu le savait, alors autant te culpabilisé toute suite, du moin réfléchir à ce que tu aurait pu faire, avant qu’elle en soit rendus là! ont devrait tous aidé sont prochain, malgré mes peines, je suis toujours des premier à aidé et j’ai du mal à comprendre pourquoi autant de gens, sont si indépendant, même étant ami(e)s, quoi qu’il en soit je pense qu’ont à tous une part de responsabilité quand quel-qu’un ce suicide, riche ou pauvre sa change rien, comme tu dit, les gens ont du mal à comprendre cela, être a laisse, avoir une belle appartement, la gloire, sa change quoi? pour ceux qui vivent et on soif de matérielle ils comprennent pas, pourtant demain je suis sûre ce genre de personne qui ce retrouve à la rue, sans pantalon, vont y pensé eux aussi à ce tué, parce qu’il sont trop dépendant, au matérielle à l’argent à la soif du pouvoirs, de toujours bien paraitre, pourtant tout sa est faux, fake.

    Sait incompréhensible, qu’ont laisse mourir les gens ainsi, quand plein autre, meurent de cancer ou autre maladie, moi même ma vie est pas facile, je m’accroche à ce que je peux, ma dernière ressource est la musique, perdre ce qui me tient en vie, je partirait probablement aussi, car au point ou je suis rendus dans ma vie, plus grand choses me retient, je croit être en ville aide pas beaucoup non plus pour sont propre morale, sait la jungle ici, hier je me suis ramassé à l’hôpital amené en ambulance, j’ai tombé des marche de chez moi, et me suis fait vraiment mal, finalement rien de bien grave, que les muscle qui ont souffert, ont ma libéré 3hre après les radiographie , j’ai pris le métro, étant agoraphobe, et des années passé à me renfermé, plus mature qu’avant avoir 30ans, moi qui prend mon vélo tout les jours, en voyant tout sait mort vivant dans le métro, un nom de chanson m’est venus à l’esprit bonnement, zombie town, pas croyable, dirait des statuette, ayant lâché la drogue ya 10ans, j’étaie stone, et d’autres moins mort, parlait avec leur téléphone cellulaire, sait rendus une mode, j’étaie en chaussette en plus, les gens était tellement occupé qu’il m’ont même pas remarqué.

    Je sait pas combien est le taux de suicide dans les grande ville mais, il doit en avoir surement beaucoup, je suis née en ville mais je commence a me dire qui serrait temps que je prenne ma retraite, te faire jugé des yeux continuellement, te faire regardé par tout le mondes, sans que quel-qu’un te dissent quoi que ce soit, tu te sent dans sait moment là un moins que rien, et quand tu essai de faire du sociable, on te prend pour un fous, ont à peur de toi, alors je comprend parfaitement ce que vivait Nelly, la peur être jugé, ont la vie, bien avant de mettre les pied, dehors, alors imaginé être une femme, belle extérieurement, tout un contrat de nos jours, faut toujours performer, mentir et manipulé, pour ce faire aimé des fake ass, aujourd’hui, autrement resté vraie, sait subir tout les coups dans le dos, alors même en ayant des outils, certain ce suicide quand même, parce que la vie ici, est un éternelle recommencement, chaque jours, tout est refaire, faut ce bâtir un armure et avoir des ami(e)s des proches, unis, qui nous jugent pas, qui nous comprenne vraiment, mais ou sont t’ils, ont les trouve ou? ya t’il une recette?

    Continué à donné de l’attention à vos pauvre petit téléphone cellulaire, qui ce foutent de vous, mais ne prennent que votre argent tout les mois, les contact humain eux ont sans balance, tout le coté sociable commencent de plus en plus à disparaitre, allez dans les bars, les club, plus besoin être à halloween, pour avoir un masque, sa l’est tout les jours, continué à joué votre game, à vous mettre 5 pouce de fond de teint dans face, pour bien paraitre.

    En fait le titre de mon commentaire, s’appelait Fake ass, sait là ou les grande ville en est rendus, Fake!

Laisser un Commentaire