Quatre ans après le tome 6, François Pérusse rapplique avec son tome 7. Remarquez qu’un septième tome suit toujours un sixième, c’est une loi non écrite. En fait, elle est désormais écrite puisque je viens de le faire. Sous la thématique des jeux de cartes (la pochette, le nom des pistes et quelques sketches) l’album du tome qui précède le huitième livre une bonne fournée de nouveau matériel, avec 45 minutes de plus à télécharger sur Internet.

Pérusse avait déjà amorcé un changement de style avec le tome 6, tant sur le plan du rythme des textes (plus rapides), du répertoire de personnages (plus étendu) et du mixage en blocs (plus distincts). Le septième disque de la série conserve ce format somme toute assez efficace.

Les jeux de mots sont toujours aussi imprévisibles, même que certains sont perceptibles après quelques écoutes seulement. Il y a beaucoup plus de sacres (pourquoi pas), les personnages les plus connus ne s’essoufflent pas et la folie atteint toujours des sommets. Le seul affaiblissement se trouve du côté des chansons qui sont, pour la grande majorité, au moins deux fois moins bonnes que celles des tomes précédents. La pièce « Y’a don ben des », véritable hymne aux Mongols, sort du lot malgré sa courte durée.

Pour le reste, quelques grands moments encouragent à réécouter cet album encore et encore. Entre autres, je note les parodies de publicités pour les problèmes de jeu et le gars qui capote sur son forfait téléphonique. Du fun à la pelle… Du phone à l’appel!

***½