Entrevue avec Alexandre Belliard
Par Pierre-Luc Gagnon • 4 décembre 2007 à 0:00Il est jeune, mais sa plume est mature. Son style côtoie le constat du quotidien, empreint d’émotion et parfois de désolation. Il a deux albums a son actif, engagés à souhaits, sur divers terrains, glissants ou non. Même si Alexandre Belliard laisse transparaître une part de désillusion dans ses textes, sa musique demeure vivante et évocatrice. Ses réponses lors de cette entrevue prouvent néanmoins qu’il est loin d’avoir perdu son humour au gré d’un Québec imparfait…
01. Vous avez lancé votre deuxième album « Demain… la Peur » au printemps dernier. Comment situez-vous ce disque par rapport au premier.
Le premier était plus terre à terre, le deuxième est plus sous la mer.
02. Complétez la phrase : Demain… la peur, aujourd’hui…
Je dis bonjour à la vie!
03. Vos textes sont engagés et, dans plusieurs cas, on sent que vous y mettez une bonne part de votre personne. Quelles sont les choses qui vous poussent le plus à écrire ou qui vous inspirent le plus ?
Tout ce qui m’entoure est matière à chanson.
04. La question à 4 piasses : qu’est-ce que vous seriez prêt à faire pour 4 piasses ?
Acheter deux fois le journal l’Itinéréraire!
05. Qui sont les artistes qui vous inspirent le moins ?
Ceux que je ne connais pas!
06. Quel est votre chanson préférée sur votre premier album (Piège à Con), puis sur le deuxième ? Et pourquoi dans les deux cas ?
La star du Rodéo pour le premier, pour le thème de la chanson. Vanier est un poète important qui me touche beaucoup! L’homme Grenouille sur le second, parce qu’elle a semé tout le reste de l’album.
07. On dit que la septième question apporte la chance et le bonheur. Qu’est-ce qui vous rend le plus heureux dans la vie ?
Lorsque je suis en paix avec ma ptite famille.
08. La question qu’on n’aurait pas osé posé si l’entrevue avait été faite en personne : Quelle est votre sorte de céréales favorite et quelles sont les trois principales raisons qui expliquent cette préférence qui, à première vue, semble difficile à cerner ?
Je déteste toutes les céréales sur un même pied d’égalité, c’est beige, souvent mou, ennuyant et sans envergure… comme les politiques du gouvernement Harper en matière d’environnement.
09. Lors d’une entrevue, vous avez affirmé être découragé par la forte représentation en libéraux et en adéquiste aux dernières élections provinciales. Selon vous, quel serait le gouvernement idéal au Québec ?
Il faudrait tout d’abord être souverain! Ensuite avoir un gouvernement représentatif et proportionnel au vote de la population. Ce serait peut-être pas idéal, mais on aurait beaucoup plus d’impact et ce serait drôlement plus emballant.
10. Est-ce que je peux vous tutoyer pour le reste de l’entrevue ?
Évidemment!
11. Superbe, t’es un bon gars. Tu peux conclure l’entrevue avec l’annonce de ton choix.
OLYMPE, la lessive des Dieux, qui rend les mains, mmmm, vachement douces!
Par Pierre-Luc Gagnon
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