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Chronique dans le sous-solTrente ans dans la vie de Dominique, c'est loin d'être reposant. Des histoires aussi touchantes que rocambolesques racontées avec humour et sincérité.

Douce nostalgie

Par • 25 juin 2008 à 11:31

Il y a cinq ans pratiquement jour pour jour que je m’installais en couple.  Mon premier vrai couple stable qui survit encore aujourd’hui malgré les tempêtes rencontrées.  Cinq ans, ça peut être court et très long à la fois.  Si je ferme les yeux et que je me remémore où j’étais à pareille date il y a cinq ans.  Qu’est-ce qui a changé?

 

Tout d’abord, j’habitais à Jonquière.  Je venais de m’y installer quelques mois auparavant.  J’y étais pour compléter trois ans de journalisme.  Ma passion de l’époque.  J’écoutais les Paul Arcand et Jean Lapierre de ce monde animer leurs émissions d’affaires publiques sur les ondes de CKAC et je rêvais de faire comme eux.  Si jamais ce rêve se concrétise un jour, ça ne sera pas sur les ondes de CKAC par contre, la station ayant été transformée en station de sports et santé, hélas!

 

J’étais donc à des centaines de kilomètres de ma ville d’adoption, Montréal et je ne connaissais pratiquement personne à part Germaine, Mozzarella (fille de Pepperoni), Abraham fils, Timothée et Ernest.  Mes minous montréalais exportés au Saguenay!  Mon appartement était tout petit et je vivais sur le chômage en attendant mes prêts et bourses.  Ah… attendre après un prêt gouvernemental.  Il ne faut pas être pressé!  Cet été-là fût plutôt difficile avec si peu en poche.  Mais c’est le lot de plusieurs étudiants!  Après tout, ce n’était que trois ans à vivre sur les prêts et bourses!  Y’a rien là…

 

Cinq ans plus tard, je suis de retour à Montréal (enfin), j’ai complété mon cours de journalisme excepté pour un cours d’éducation physique et un cours d’espagnol optionnel mais ma mission fût quand même accomplie!  De plus j’ai ramené du monde avec moi.  Mon couple a traversé 600 km pour venir s’installer à Montréal et plusieurs de mes amis rencontrés là-bas sont également venus mettre leur pied à terre dans la grande région métropolitaine.  Je n’ai toujours pas de job (rémunérée) en journalisme mais je fais quand même (heureusement) beaucoup plus d’argent maintenant qu’avec les prêts (que je dois d’ailleurs rembourser) au gouvernement.

 

Mon appartement est également plus spacieux, plus accueillant, plus climatisé (depuis tout récemment) et je mange beaucoup plus de tournedos et beaucoup moins de grilled cheese (ce matin étant une exception).  Je revois encore régulièrement mes amis les plus chers et j’écoute encore The young and the restless.  Il ne faut pas perdre ses bonnes habitudes!  J’ai toujours les cheveux longs malgré quelques pouces en moins (job oblige) et j’ai toujours cinq minous (mais pas les mêmes).  Albert (exporté de Jonquière), Funzy (son fils obèse), Diego (crétin dodu), Nos Compliments (crétin mou) et Jasmine (La sauvage).

 

Finalement, les choses ont évoluées depuis cinq ans et j’espère qu’elles continueront de la faire dans le bon sens.  Il y a des signes encourageants!  Je m’habille en veston-cravate pour aller travailler, je suis stable en amour et j’ai même été invité dans un party privé par Molson en fin de semaine dernière!  Ça doit être bon signe!  À moins que ça veuille simplement dire que je vieillis…

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2 Réponses »

  1. C’est vrai que les temps changent hein! Imagine dans 10 ans… J’peux pas croire que ça fait déjà 5 ans qu’on a amorcé les cours en journalisme. Ça fait peur!

  2. Wah tu viens de me faire capoter avec ton texte… Flashback (s) incroyables, pleins de visages et de paysages de Jonquière viennent de me passer par la tête. De bons souvenirs, heureusement!

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