Definitely, Maybe (2008)
Par Pierre-Luc Gagnon • 14 février 2008 à 14:30
Peut-être suis-je rendu trop vieux ou de plus en plus influencé par ma copine, mais la petite comédie romantique qu’est Definitely, Maybe m’a beaucoup plu. Bien au-delà de la simple petite histoire parsemée de baisers et de scène de couchette, le film d’Adam Brooks (Bridget Jones: The Edge of Reason, Wimbledon) prend racine dans un scénario intéressant dans lequel l’humour a toujours une place de goût. La preuve est faite : il y a moyen d’être efficace dans un contexte à l’eau de rose.
Definitely, Maybe raconte l’histoire de Will Hayes (Ryan Reynolds) qui raconte, lui-même, ses aventures amoureuses de jeunesse à sa petite fille en soif de savoir (Abigail Breslin). D’entrée de jeu, cette relation père-fille est très intéressante… et drôle. Will Hayes fait ses premiers pas dans le monde politique en 1992 alors qu’il travaille à la campagne de Bill Clinton. Pour l’occasion, il doit se séparer de sa copine Émily (Elizabeth Banks) pour aller vivre à New York. Là-bas, il rencontre la séduisante Summer (Rachel Weisz) et la fougueuse April (Isla Fisher). En bref, la vie amoureuse cahotique de Will se partage entre ces trois femmes, mais pas en même temps. Heureusement pour lui… et pour elles! Le but de l’histoire tourne autour du mystère de la réelle mère de la fille de Will et de la femme avec qui ce dernier trouvera enfin la stabilité.
Les rebondissements sont ni prévisibles, ni incroyables. On se plaît à suivre la narration sans trop se poser de questions. Et le charme opère, au coeur d’une décennie bercée par la musique de Kurt Cobain. La conclusion aurait pu être bien meilleure, mais bien pire aussi. On pardonne les maladresses grâce à ce beau roman au cours duquel aucune minute d’ennui ne se laisse sentir.
Un film à regarder à deux, blottis ou tout seul avec une intention pure et simple de divertissement sain.
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Par Pierre-Luc Gagnon
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