Michael McCullers signe son premier film avec le scénario de Baby Mama. Voilà un film dans lequel McCullers se gâte en renouant les liens avec ses amies de Saturday Night Live (Tina Fey et Amy Poehler, les deux personnages en vedette). Évidemment, c’est le genre de film qui se digère plutôt bien et duquel on n’accumule jamais d’attentes au préalable. Baby Mama est une comédie très légère et bien de son temps.

En résumé, disons très brièvement qu’il s’agit de l’histoire d’une femme de carrière dont le médecin n’aime pas la forme de l’utérus. En fait, elle est infertile. Et ses tentatives d’adoption ont aussi échoué. Bref, elle devra prendre part à un programme de mère porteuse pour combler son besoin pressant de maternité. Mais elle se rendra compte que l’élue pour porter son bébé n’est pas la candidate rêvée… Et cette mise en situation est faite très rapidement dans le film, si bien que l’on se retrouve dans le feu de l’action en moins de deux. C’est efficace, mais ce n’est pas du grand cinéma.

La clé du film se retrouve inévitablement dans l’humour. Bien sûr, on a affaire à des gens du milieu humoristique qui savent comment «puncher». Pour être drôle, le film est drôle. On sombre un peu, à quelques rares occasions, dans le pipi-caca, mais pas assez pour en faire un film de mauvais goût. Mais à part la portion comique, l’histoire est assez prévisible et linéaire. C’est la formule classique de la comédie printemps-été. Divertissant et agréable, mais à regarder qu’une seule fois.

** ½