DimancheMatin.com | L'ART de bien commencer la semaine...   

Arctic Monkeys – Favourite Worst Nightmare (2007)

Par • 7 mai 2007 à 9:49

Les jeunots de Arctic Monkeys sont en feu : à peine seize mois après le lancement et le succès retentissant (et artificiellement gonflé) de leur premier album, les Brits de 20 ans récidivent avec Favourite Worst Nightmare, une galette aussi nerveuse que la précédente. En fait, les ressemblances ne se limitent pas là…

 

On aime ou on n’aime pas les Monkeys : leur style funk-rock un peu vieux style n’est pas pour convaincre tout le monde. Or, pas vraiment de nouveau de ce côté sur leur nouvel album. Le son est à peu près le même, la guitare semble toujours un peu à mi-chemin entre le clean et la distorsion, le chanteur Alex Turner accumule les vire-langues avec un accent british bien sonné, et la production se rapproche plus du vinyle que du mp3. Du point de vue des compositions, on sent toujours que le potentiel y est, mais qu’il n’est jamais totalement dévoilé, tout comme il l’était sur Whatever People Say I Am, That’s What I’m Not. Bref, un album plus compact, plus dense que son prédécesseur (Brianstorm, Balaclava, The Bad Thing) où les mélodies sont moins évidentes au premier abord (exception : la contagieuse Teddy Picker), et où les risques sont calculés à la note près ; caractéristique bizarre pour un band qui cherche à donner à ses pièces un son un peu sale (la planante ballade 505, entre autres). Un autre bon album des Arctic Monkeys, mais qui ne prouve pas grand-chose de plus, et surtout pas que le groupe est (pour le moment du moins) à la hauteur des gigantesques attentes placées en lui.

 

J’ai particulièrement apprécié :
 – « Teddy Picker »
 – « Brianstorm »
 – « Fluorescent Adolescent »

 

Note : ***

Par
Lire les 155 articles par

Cet article a été lu 2175 fois au total, 1 fois aujourd'hui

Une Réponse »

  1. Je ne suis pas surpris de lire de telles lignes sur les singes arctiques. Une seule phrase m’a laissé perplexe : « On aime ou on n’aime pas les Monkeys ». Moi je crois qu’au contraire, c’est exactement le genre de groupe que tout le monde peut aimer un peu, mais sans pour autant devenir fan. Du moins, ça semble être le cas au Québec. Et voilà enfin un groupe qui est prophète en son pays!

Laisser un Commentaire