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The Orphanage – Horriblement magistral (2007)

Par • 30 avril 2008 à 23:41

Laura (Belén Rueda) a grandi dans un orphelinat pendant de belles années. À l’âge adulte, elle retourne à l’orphelinat de son enfance avec son mari Carlos (Fernando Cayos) pour y élever leur fils Simón (Roger Príncep). Depuis l’arrivée de la famille dans leur nouvelle demeure, le petit Simón s’amuse avec ses amis imaginaires. Les parents ne voient pas d’inconvénients à la situation, jusqu’à ce que des choses étranges se produisent dans la maison. Simón joue avec ses amis imaginaires, mais le sont-ils vraiment ?

 

Le résumé pourrait vous faire croire que The Orphanage est un film d’horreur comme les autres. Grave erreur. Le producteur de Pan’s Labyrinth, Guillermo del Toro, récidive avec ce bijou cinématographique qui nous fait frissonner sans même nous lancer des litres de sang à la figure ou des montées de violon dans les oreilles. Le film est construit de manière brillante, comme une horloge diabolique qui, une fois son aiguille pointée vers minuit, sonne lentement ses douze coups devant un spectateur frappé de stupeur. L’horreur se déroule sous nos yeux, sans se presser. Le surnaturel côtoie le réel d’une manière si efficace, si troublante, si déroutante, que l’on ne sait plus s’il faut croire une version plutôt qu’une autre. Du pur génie.

 

La structure du récit de The Orphanage s’apparente à celle de Pan’s Labyrinth, c’est-à-dire que le jeu enfantin occupe une place importante. Un jeu d’enfant qui, parfois, peut s’avérer inquiétant. Or, il ne s’agit plus de l’enfant qui doit composer avec le réel et le surnaturel. Cette fois, c’est la mère qui est projetée dans un monde où les fantômes pourraient, qui sait ?, être bien réels. L’amour qu’elle porte pour son garçon la pousse à continuer de lutter. C’est pourquoi la relation mère-fils est cruciale dans le film. Les deux acteurs remplissent magnifiquement leur rôle. Belén Rueda est bouleversante tandis que Roger Príncep est aussi attachant que mignon. À partir de ce lien inébranlable entre la mère et le fils, l’œuvre fleurit dans un amalgame d’horreur, d’angoisse et d’amour. À voir, absolument.

 

**** ½

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2 Réponses »

  1. L’atmosphère du film est effectivement très réussie mais, à la longue, la machine tourne un peu à vide, à mon avis. Dans le même style, j’ai nettement préféré The Others (Les autres) avec Nicole Kidman et – encore plus – L’échine du diable, réalisé par… Guillermo del Toro.

  2. Je ne comprends pas quand tu affirmes que la « machine tourne un peu à vide ». Pourrais-tu préciser, s’il vous plaît ?

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