Pirates du virtuel : jusqu’au bout du disque
Par Jonathan Habel • 24 mai 2007 à 0:00J’ai une confession à vous faire : je suis un pirate. Je suis un sale voleur, un profiteur, un anticonformiste. J’ai écouté, je me suis procuré, j’ai encore et toujours des morceaux de musique dans mon ordinateur pour lesquels je n’ai pas payé. Arrêtez-moi quelqu’un, qu’on m’emprisonne s’il vous plaît, danger public que je suis !
Je vais même vous surprendre : je le fais depuis des années ! Tel un psychopathe mélomane, j’agis silencieusement, furtivement, toujours croche, toujours sans scrupules. Avant, c’était les cassettes, puis ç’a été les CD, maintenant le iPod. Oui je l’avoue, je copiais des cassettes ! DES CASSETTES, CRISSE ! Eille, ça vous donne une idée à combien de temps ça remonte, cette habitude condamnable. Vous vous dites sûrement : mais Jonathan, comment as-tu pu, comment peux-tu continuer par moments à agir ainsi ? Ces pauvres artistes, tous ces pauvres membres de l’industrie du disque, le guitariste, le producteur, le gérant, as-tu seulement pensé à eux avant de les priver de tes dollars ?
Pourtant, j’ai beau essayer, je n’ai aucun remords. Aucun tout piti piti sentiment de culpabilité. Le piratage existait déjà voilà 20 ans, quand votre grand frère s’est fait copier sur une vieille bande Maxell le dernier en date de Metallica. Le piratage existait il y a quinze ans, lorsque toutes les minichaînes stéréo étaient équipées de deux platines cassette, question de se faire des mix tapes encore plus facilement, en toute impunité. Et le piratage faisait aussi partie de nos vies il y a 10 ans, lorsque les CD enregistrables sont apparus, que les cassettes vierges se vendaient en paquets de dix et de vingt, et que celles-ci ont commencé à se vendre en format metal bias 74 minutes, question de vous faire croire que vous faisiez jouer un CD tellement le son (et la durée) étaient comparables. Ajoutez à cela le prix des disques compacts conservé artificiellement haut, malgré les coûts de production qui diminuaient dans presque tous les domaines. Pendant des années et des années, tous les acteurs du milieu de la musique ont patiemment réuni tous les ingrédients pour provoquer le piratage « de masse ». Il ne manquait qu’une étincelle, un petit événement qui arriverait au bon moment.
Puis arriva 1999. Napster, un site de partage P2P qui existait discrètement depuis quelques mois, provoque l’explosion. Le 11 septembre de l’industrie du disque. Et depuis, étant donné que nous sommes responsables de cette explosion, cette bande de riches à queue de cheval vous ont déclaré la guerre, petits consommateurs. Cette guerre, ils l’ont porté jusque dans votre tête, dans votre esprit, vous forçant à remettre en doute vos principes, votre moralité. Vous downloadez la dernière d’Avril Lavigne ? Esti qu’on est mieux de pas vous pogner, parce qu’on envoye le SWAT chez vous ! Ça va vous faire réfléchir un peu…
Je n’encourage personne au piratage, je crois seulement que la démocratisation et l’appropriation de la musique ont été dépeintes comme un affront, un crime, quelque chose de honteux. Pendant des années, presque tout le monde piratait et personne ne s’en plaignait ; et pendant des années, les bonzes de l’industrie de la musique vous ont fait payer trop cher ce qu’ils vous vendaient. Maintenant que vous en avez les moyens technologiques, vous vous êtes repayés, je l’ai fait aussi. Les caves qui téléchargent en masse et puis revendent, eux sont les vrais pirates. Le petit internaute qui va se chercher un ou deux morceaux d’un album qu’il n’aurait probablement pas acheté de toute façon, et qui forme d’après moi la vaste majorité des « pirates », je le vois plutôt comme un investissement. Grâce à ces deux ou trois morceaux « illégaux », peut-être ce petit internaute anonyme aura-t-il le goût de se procurer le prochain album, d’aller voir l’artiste en spectacle, d’acheter un gilet du groupe. Bref, faire inconsciemment sa petite part pour empêcher le band ou le chanteur de sombrer dans l’oubli, en lui faisant de la publicité. Tout ça pour quelques morceaux de musique qui lui procurent une part de plaisir et une part de réconfort.
Et ça, quelques-uns, un peu plus clairvoyants que la masse, l’ont compris. Depuis deux ou trois ans, certains artistes mettent, sur leur site officiel ou MySpace, le contenu complet de leur dernier opus, le tout avec une qualité sonore fort acceptable. J’imagine que si ça se fait, c’est que ça marche. L’amnistie pour les pirates !
Par Jonathan Habel
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pour l’ecologie de la culture
Les artistes dont la motivation est l’argent polluent la culture. Le rechauffement global dû à la profusion de la médiocrité tue la culture. Non au melange de la culture et de l’economie! Non à l’industrialisation de la création. Une oeuvre n’est pas un produit, mais une expression vivante, un être à part.
J’estime qu’avec plus de 200 CD à la maison, j’ai fait ma part pour l’industrie du disque et que si je télécharge quelques chansons, je ne suis pas si pirate que ça. Je suis 100% d’accord avec toi. Très bon texte!
C’était pas tout à fait ça le propos, mais… t’as raison.
bah oui… mais tu fais quoi comme métier yoi ?
moi je travaille dans un magasin de disques et aujourd’hui à cause de milliers de gens comme toi, 300 personnes de la société pour laquelle je travaille vont être au chomage dans quelques semaines… 8 disquaires dans le magasin il y a 2 ans, 3 aujourd’hui… et demain ? (je n’ose même pas parlé des enseignes concurantes qui ont férmés les trois quarts de leurs magasins et ont licenciés à tour de bras…)
un disque coute en moyenne 15 euros à sa sortie en france, et ces 15 euros par disque font vivre des milliers de gens, producteurs, artistes, fabricants d’instruments de musiaue, livreurs, secrétaires, ingé son, disquaires, magasiniers, publicitaires, compatables, graphistes, imprimeurs, etc…
transposons le piratage dans un autre secteur d’activité… imaginez que vous vendiez des meubles, des voitures, du pain, de la viande et que votre secteur d’activité s’effondre car des gens peuvent se procurer gratuitement ce que vous vendez… vous réagiriez comment ?
mais je suis heureux… depuis hier j’ai inventé un programme spécial… je peux télécharger du pain grace à internet… je vais le balancer sur le net mon programme et je suis sur que sous peu les boulangers, les vendeuses, les paysans qui cultivent le blé vont tous faire faillite… comme ces dizaines de labels qui ont mis la clé sous la porte grace au piratage…
réfléchissez avant de pirater… des gens travaillent pour créér la musique… c’est normal qu’il soient rétribués… non ?
bonjour chez vous
jp
je suis d’accord avec deneb
mais la pluralitémusicale existera tant qu’il y aura de nombreux labels… aujourd’hui ceux qui coulent à cause du piratage sont les indés qui sont les découvreurs de talent et qui investissent tous leurs bénéfices dans la production … les gros ne sont pas trop touchés…
réagissons avant qu’il soit trop tard !
johnathan abel, imagine que tu es journaliste…
imagine que tu écrives des articles sur le net…
imagine que des journaux téléchargent tes articles sans autorisation et les publient sans te payer…
tu te creuses le crane et les autres en profitent gratos…
tu dirais quoi ?
imagine qe les gens aiilent tuer dans les champs des moutons pour leur viande, qu’ils aillent traire
des vaches pour leur lait sans que le fermier touche 1 centime
imagine que les gens entrent dans une boulangerie en prenant du pain sans le payer…
imagine une personne qui télécharge sur le net le fruit du travail d’un autre homme sans lui demander une autorisation
imagine une personne qui entre frauduleusement dans un concert
imagine une personne qui remplis son caddie au supermarché et qui part sans payer
imagine un mécanicien au chomage car son voisin fourni les pièces et répare grauitement les voitures..
imagine une maison de disque qui voit 40 % de son chiffre d’affaire baisser en 4 ans et qui n’a plus les moyens de produire des artistes.. car les gens volent ses titres
imagine un agriculteur dont les champs sont « piratés » par des particuliers qui arraches ses salades ou ses tomates car ils disent « j’ai acheté des légumes et des fruits pendant tote ma vie, je les gratos aujourd’hui…
imagine !
À Amélie : merci ! 200 CD, tu rock !
À jp :
Chaque secteur d’une économie connaît ses catastrophes. L’industrie automobile, surtout en Amérique, est dans une période très dure, avec revenus qui chutent continuellement et employés licenciés par centaines. Le secteur de l’agriculture a beaucoup souffert de la crise de la vache folle. On pourrait même dire que l’industrie américaine de l’armement (ainsi que plusieurs autres) a eu peine à se relever de la chute du rideau de fer. Pour l’industrie musicale, c’est le piratage. On n’y peut rien, certains en profitent plus que d’autres, et étant donné que c’est l’industrie du disque (ainsi que bien d’autres domaines)qui a abusé des consommateurs pendant des dizaines d’années, j’exerce une douce vengeance personnelle parfaitement raisonnable à leurs dépends. Pour chaque pièce que je télécharge, j’achète au moins 5 disques. J’en ai plus de 320, et je n’en ai jamais autant acheté que maintenant. Je fais juste un petit mix.
Et en passant, les ventes de disques dans le monde ont peut-être chuté de 15 ou 20% depuis l’an 2000. Alors si les disquaires foutent à la porte plus de la moitié de leurs employés, c’est qu’il y a aussi une mauvaise gestion du commerce en question. Le piratage a le dos bien large, parce que ça ne prend que deux secondes à dire, et qu’on a pas besoin de réfléchir par soi-même en l’invoquant.
ip: tu confonds le matériel et l’immateriel. Quand on te vend un meuble contre l’argent, celui qui te la vendu ne l’a plus. Quand on te vend une chanson, celui qui te la vendu l’a encore. Ton argument ne tient pas. Laissons le matériel à l’economie! Au même titre, le travail commandé fait aussi partie de l’économie – il est normal que l’on paie quelqu’un que l’on fait travailler. Par contre, l’argent est une valeur inapproprié lorsqu’il s’agit de l’immatériel. Dans un magasin de musique le dernier tube sirupeux d’une chanteuse à la mode vaut en général bien plus chér qu’un concerto de Bach. Que l’on m’explique où est la logique là dedans! Doit-on payer pour les abominables rengaines abrutissantes dont la FM nous inonde les oreilles? C’est cela qui tue la culture, et non pas le téléchargement! La culture a sutrout besoin du volontariat, de la générosité, de l’audace, de la créativité. Les vrais artistes, ça fait longtemps qu’ils ont compris ça. Les autres, ils peuvent toujours fabriquer du mobilier.
J’ai écrit sur le sujet il y a quelques mois. Puisque c’est toujours d’actualité, je vous propose d’en faire la lecture : http://www.lebulletinregional.com/article-9-4584.html
Attention aux chiffres qui diffèrent selon leur provenance et, enfin, j’aimerais vous amener à réfléchir sur le problème des «Grands Magasins» qui prennent une bonne partie du marché des petits discaires ou des indépendants.
J’adore ce sujet!
Excellent article, miss Ouellet. Je suggère amicalement à jp d’aller le lire.
À deneb : commentaire cinglant mais intéressant et surtout, constructif.
À jp : je suis journaliste, et des gens lisent, téléchargent et publient mes articles gratuitement, ainsi que mes capsules mp3, sur lesquelles je passe des dizaines d’heures. Et je ne retire pas un sou… directement. Par contre, on parle un peu plus de moi de cette façon, et je reste dans la mémoire (et l’ordinateur) des gens plus longtemps. Ma répuation en profite, d’un certain point du vue.
C’est ce que j’ai essayé de faire comprendre avec cet article. Malgré toutes les statistiques du monde, je crois que pour la population en général (ce qui inclut les artistes), ce qu’on appelle péjorativement du « piratage » est somme toute bénéfique. Enlevons le « i », permutons le « r » et le « a », nous obtenons ce que c’est, du partage.
Si le marché du disque subit des problèmes, c’est qu’il doit s’adapter. C’est la loi de la jungle du commerce.
Très bon texte.
de mon coté je suis entièrement d’accord avec JP
ci joint un article interessant !!
a plus
daniel
25-05-2007 >lire les commentaires >faire un commentaire
par Gloria Umutoniwase
Rwanda
Piratés, les musiciens rwandais ne produisent plus
(Syfia Grands Lacs/Rwanda) Les artistes musiciens rwandais, qui ne vivent plus de leurs albums largement piratés, préfèrent ne pas en produire de nouveaux. Pour mettre un terme aux copies illicites qui nuisent à la production musicale du pays, des lois sont en cours d’examen.
Mavenge Sudi, un célèbre musicien rwandais, a préféré quitter Kigali pour s’installer au centre de négoce de Nyirangarama à 45 km au nord. « Là-bas, quand j’écris une nouvelle chanson, je gagne plus qu’en ville, car je la garde comme mon œuvre », affirme l’artiste. Trois fois par semaine, il organise des veillées dans le bar le plus fréquenté du lieu. Il y récolte les droits d’entrée et de petits cadeaux. C’est mieux que rien. Car aujourd’hui, le piratage de leurs œuvres ne permet plus aux artistes de vivre et compromet la poursuite de leur carrière. La sortie d’un album profite plus à ceux qui le multiplient et le vendent à bas prix qu’à celui qui l’a créé et mis sur le marché. Le musicien, lui, attend indéfiniment l’écoulement des stocks de l’album original, sans rien percevoir.
« C’est ce qui est à l’origine de la mauvaise situation économique des artistes », confirme le ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, Joseph Habineza. Comme Mavenge, nombre de grands artistes, qui ont produit des albums appréciés, se contentent aujourd’hui d’exhibitions dans les boîtes de nuit. « Je gagne un peu d’argent quand je présente mes anciennes chansons. Mes fans les aiment tant ! Pourtant, mes albums ne m’ont rien rapporté », raconte Mavenge. « Je gagne plus dans les concerts que j’organise en dehors de Kigali ou en dehors du pays que dans la production des albums qui n’enrichissent que les propriétaires des studios et les vendeurs de disques », souligne Masamba Intore, un musicien rwandais renommé qui attend la mise en application de la loi sur le droit d’auteur pour sortir de nouveaux albums.
Pour lui, le piratage des œuvres d’art décourage les artistes et inhibe les talents. « On exploite son talent pour vivre. Si ce n’est le cas, on passe à autre chose », remarque Rémy Safari, président de l’Association rwandaise des artistes musiciens (LIRAM). « Il est vraiment indigne que les artistes modernes vivent comme des troubadours (poètes du Moyen Age en France, Ndlr) alors que la technologie peut les aider à valoriser leurs talents », se plaint Safari. Pour le moment, nombre d’artistes expérimentés préfèrent ne plus produire pour « enrichir les autres ». C’est, selon les amateurs de musique, un des facteurs qui explique la baisse et le manque d’originalité de la musique rwandaise actuelle. « Ce sont les chansons des stars étrangères à la mode qui intéressent plus que les productions rwandaises qui ne sont que des copies ou des répétitions de ce que nous connaissons déjà », constate Olive Uwera, une jeune Rwandaise, justifiant ainsi son choix des styles étrangers.
Efforts conjugués pour combattre la piraterie
Le ministère a beau pourchasser les contrefacteurs, ils reviennent au galop. La police, en collaboration avec la LIRAM, a effectué à plusieurs reprises des saisies dans les kiosques et boutiques qui vendent des cassettes et des CD piratés. À chaque fois, les objets confisqués sont détruits, mais quelques jours après, les copies sont aussi nombreuses. Pour mettre fin à la vente de ces copies illicites, le ministère a introduit au Parlement une loi qui doit régir les droits des artistes et les protéger contre la contrefaçon. Elle prévoit des sanctions pour toute personne multipliant ou s’appropriant les œuvres d’autrui. « Quand elle sera en vigueur, on saura comment réprimer cette calamité qui menace nos artistes », espère un agent du ministère de la Culture. Pour l’instant, ce n’est qu’un projet, regrette Masamba : « On attend toujours les décisions du Parlement ».
Une autre lueur d’espoir vient de la loi sur le droit à la protection de la propriété intellectuelle également en examen au Parlement, qui va promouvoir le droit d’auteur. « Tout cela vise la valorisation des talents », promet le ministre.
De leur côté, pour mieux contrôler les mouvements des contrefacteurs, les artistes régroupés dans la LIRAM ont désigné des kiosques et des magasins autorisés à commercialiser leurs œuvres. Ils restent convaincus qu’on peut vivre de sa musique.
http://syfia-grands-lacs.info/index.php5?view=articles&action=voir&idArticle=646
PEER-TO-PEER
FRANCE
Piratage : les producteurs
confortés par le Conseil d’Etat
NOUVELOBS.COM | 25.05.2007 | 10:13
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Le Conseil d’Etat a validé un arrêt sur le repérage, par des dispositifs informatiques, des internautes mettant à disposition de la musique sur les sites de peer-to-peer.
(Reuters)
Le Conseil d’Etat a rendu, mercredi 23 mai, un arrêt validant les demandes de repérage des pratiques de piratage en ligne. La haute juridiction a annulé en fait une décision de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), qui avait rejeté en octobre 2005 une demande de repérage par des dispositifs informatiques des internautes mettant de la musique à disposition sur les sites de « peer to peer » (P2P).
La Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem), la Société pour l’administration du droit de reproduction mécanique (SDRM), et la Société civile des producteurs phonographiques (SCPP) se sont réjouies jeudi de cette décision.
« Satisfaction » de la SCPP
« La SCPP accueille avec beaucoup de satisfaction cette décision. Elle rappelle que le rejet de sa demande par la CNIL ne lui a pas permis (…) de mener les actions de prévention et de répression de la piraterie musicale, qui étaient pourtant effectuées dans la plupart des Etats de l’Union européenne », indique un communiqué.
« La France est aujourd’hui un des pays où la piraterie sur internet est la plus développée et où, en conséquence, le marché légal de la musique en ligne se développe le plus lentement », affirme la SCPP, qui entend « reprendre une relation constructive avec la CNIL dans un environnement juridique clarifié par la décision du Conseil d’Etat ».
« Développer des relations positives avec la CNIL »
Dans un communiqué commun, la Sacem et la SDRM « se réjouissent de l’arrêt rendu » mercredi et assurent qu’elles souhaitent « développer des relations positives avec la CNIL afin de favoriser la lutte contre les échanges illicites dans le respect des libertés individuelles et de la protection de la vie privée ».
« Le développement des nouvelles opportunités de diffusion qu’offre le numérique, auxquels les auteurs et éditeurs de musique souhaitent fortement contribuer, doit impérativement s’accompagner de la reconnaissance aux créateurs des garanties nécessaires au respect de leurs droits », conclut le communiqué.
http://www.afribone.com/article.php3?id_article=6602
A LIRE !!
je respecte votre avis mais je ne suis pas d’accord avec vous !!
bonjour chez vous
jp
johnathan merci de ta réponse, je suis en france et les choses sont peut etre différente au quebec
je respecte les avis de chacun mais jue reste sur mes positions en ajoutant que le piratage est un fleau mais pas le seul
le role des radios en france (je parle des gros réseaux) est a impliqué dans la chute de ventes de disques en diffusant de moins en moins de nouveaux artistes… et ne prenant aucun risque
ici en magasin quand on diffuse de jeunes artistes on les vends !! les gens raffolent de bonne nouveautés mais les radios sont trop frileuses ou ne travaillent qu’avec les majors en passant peu de news…)
bref un vrai bouquin à écrire
a plus
jp
Je crois que nous avons aussi le même problème avec nos radios et avec nos médias mais on ne réalise peut-être pas encore l’ampleur car l’impact sur notre petite population est moindre. Nous sommes de plus en plus conscients du problèmes mais je crois sincèrement qu’il s’agit d’une évolution technologique et que c’est à l’industrie de s’adapter. La majorité des gens que je connais se procurent des CD après avoir écouté quelques chansons d’artistes nouveaux et plus particulièrement les artistes qui ne sont pas nécessairement tournés à la radio. Je crois que l’internet donnera la chance aux artistes méconnus de le devenir et c’est comme ça que l’industrie devrait le voir. Nous avons adapté l’internet à nos entreprises et aujourd’hui nous ne pourrions plus nous en passer, c’est la même chose pour le téléchargement de le musique, il faut trouver une solution géniale qui va rallier les gens !
tu as raison amélie
l’évolution de la technologie est bonne mais certains la détourne… internet est une superbe vitrine pour tous les artistes en devenir
quand je parle de piratage je parle aussi de gens qui grave les disques pour les revendre sous le manteau…