Mieux vaut tard que jamais comme dirait le dicton. J’ai regardé ce film hier soir avec dans la tête le souvenir des images de la bande-annonce. Vous savez ce genre de film dont les premiers extraits vous accrochent et vous font dire : « Ah ça d’l’air bon ce film-là, faudrait que j’aille le voir quand il va sortir ! » et que l’on ne va jamais voir parce qu’on n’a pas eu le temps ?

L’illusionniste raconte l’histoire d’un adolescent forcé d’abandonner un amour pour une jeune femme au dessus de son rang social. Il parcourt le monde afin de raffiner son art, celui d’illusionniste. Plusieurs années plus tard, à Vienne, il présente un spectacle devant le futur empereur et sa bien-aimée. Lors d’un numéro, l’empereur captivé envoie sa femme comme cobaye sur la scène. L’illusionniste, Eseinhem, découvre que la femme n’est nulle autre que Sophie, son amour d’adolescent.

S’ensuit la passion du triangle amoureux entre le futur empereur, l’illusionniste et la jolie jeune femme. Un policier, supposément corrompu, tente désespérément de percer les mystères de l’illusionniste. Une histoire intrigante teinte la dernière partie du film, mais je laisse ce plaisir à votre découverte !

C’est un beau film avec un déroulement prometteur. Dès le début, on sait que quelque chose cloche et que ça ne peut se terminer comme on nous le laisse croire, mais même avec les explications de la fin, on ne saura jamais tout. J’ai toutefois senti un manque d’émotion même si les acteurs jouent avec brio leurs rôles respectifs. J’ai trouvé que la présentation des scènes comme dans un vieux film nous plonge bien dans l’atmosphère de l’époque et que le film suit une chronologie bien ficelée. J’aurais quand même aimé voir plus de « trucs » de l’illusionniste car c’était un peu trop répétitif. J’ai bien aimé ce film et je le regarderai de nouveau puisque j’ai le sentiment de ne pas avoir saisi toute l’ampleur de l’illusion.