Si vous avez aimé Québec-Montréal et Horloge biologique, il y a de bonnes chances que vous aimiez aussi le dernier film de Ricardo Trogi; 1981.  L’auteur-réalisateur et narrateur du film nous propulse dans sa propre enfance alors que sa famille s’installe dans un nouveau village.  À peine âgé de 11 ans, jeune Ricardo doit s’adapter à sa nouvelle vie et son nouvel entourage.

Il n y a pas de grosses intrigues en tant que tel; juste une succession de souvenirs qui sont apportés en douceur et en humour.  D’ailleurs le jeune Jean-Carl Boucher est tout à fait adorable dans le rôle de Trogi version junior.  Une distribution très efficace même si on ne retrouve aucun grand nom.

La réalisation est simple, sans flafla, mais le film atteint la cible.  On touche le téléspectateur, on le fait rire, on l’attendrit.  Parfois on se voit nous-mêmes replongé dans nos souvenirs pour ceux qui ont grandi dans les années70-80.  Il est très mignon de découvrir Ricardo Trogi alors qu’il est encore un gamin qui apprend la tromperie et le mensonge pour arriver à ses fins.  Un beau voyage dans le temps

Cette chronique de Ricardo Trogi est très réussie faisant de multiples références à l’époque dans laquelle il a grandi passant par le Walkman ou la montre-calculatrice.  Les moments forts du film résident dans les affrontements entre jeune Ricardo avec sa mère (Sandrine Bisson) et son père (Claudio Colangelo).  Un long métrage qui fait sourire du début jusqu’à la fin

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