En regardant des vieux clichés Polaroïd de son enfance, un bonhomme grincheux qui vit à Boston se souvient que son père avait planté un pêcher sur sa terre alors qu’il était jeune. À un moment clé dans le film, le bonhomme vire fou et se met à consommer des pêches avec obsession sans aucune raison. Son destin est en jeu, sa famille pleure solide. Une seule personne peut le délivrer de cette démence : Patricia Paquin.

Cette production POULET-CANDIAC met en relief les problèmes réels des gens qui ont des souvenirs flous provoqués par des photos pas trop claires. À ce titre, le réalisateur Martin Pinpon a su doser l’émotion avec justesse. Du cinéma d’auteur à son meilleur. Tous les spectateurs qui étaient au visionnement s’entendaient pour dire que c’est un film «bon enfant».

«Le début m’a déçu, j’ai trouvé le milieu bof et la fin est vraiment poche… bref, c’est un ostie de bon film!»
– Jacques «les mains agiles» Sabourin

«Si je devais voir un seul film pour le reste de ma vie, c’est clairement ce film-là que j’éliminerais en premier de ma liste de choix»
– Geneviève Born-To-Be-Wild

[rating:5]