I Believe
Par Jonathan Habel • 2 avril 2011 à 10:07Ça y est, le pasteur fou Terry Jones remet ça… Quelques mois après avoir abandonné son idée de brûler des Corans lors d’un autodafé anti-Islam, l’Américain homme de foi s’est recédulé un feu de camp à base de sourates pour dimanche prochain, le monde musulman ayant soi-disant « omis de défendre son livre» entretemps. Autrement dit, les méchants musulmans n’ont pas, à ses yeux, prouvé qu’ils appartiennent à une religion « de paix ». Et nos amis musulmans de se scandaliser de la chose.
Mais parmi ces sympathiques individus musulmans se trouve des crétins afghans qui, au lieu de répliquer en brûlant des bibles, en pissant sur des bibles, en détruisant rageusement des bibles, ou quoi que ce soit de comparable à ce que « crack pot Jones » s’apprête à faire, ont tout simplement décidé de passer leur divine colère en tuant des Occidentaux et des Népalais. Des employés des Nations Unies, qui sont dans leur pays pour faire de ce gros carré de sable qu’est l’Afghanistan autre chose que le trou de cul du monde.
Je crois personnellement en une entité insaisissable et incompréhensible, qui ne nous surveille ni ne nous contrôle pas; simplement, je crois que quelqu’un ou quelque chose, quelque part, est à la fois supérieur à nous et conscient de notre existence. Et étant donné que je « crois » en quelque chose qui ne s’apparente en rien aux religions principales de ce monde, j’appelle ça une croyance, pas de la foi.
La foi, c’est ce taré de Jones et sa bande. La foi, c’est aussi ces imbéciles de meurtriers afghans.
La foi, c’est se fermer à tout ce qui vient, de près ou de loin, contredire ou remettre en question nos préceptes de vie. La foi, c’est se permettre de juger l’autre dans ses prétendues erreurs, et de le bénir de ses prétendues vérités.
J’ai essayé de dégager une ligne centrale, une leçon de cette histoire dégueulasse. Et voici la seule et unique leçon, claire et limpide, à retenir de toute cette histoire : la foi est une maladie mentale. La religion est le Mal structuré, la pire perversité de l’Homme. Un gros tas de marde. Quand je lis des histoires comme celle-là, j’ai le goût d’en appeler à l’incarcération de tous les curés et des pasteurs, à la séquestration des imams, au bannissement des rabbins, à l’exclusion sociale des zélés religieux, de matante Ginette avec sa croix dans le cou, de Mouhammad qui garde sa femme sous le voile, d’Itzak et ses longs tifs bouclés qui prône l’hégémonie d’Israël.
Avec des malades pareils dans tous les camps, bientôt la religion pourrait faire plus que brûler des livres… elle pourrait embraser le monde.
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Rien à rajouter. Je vous lève mon voile et je me mets à genoux devant vous! 😉