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Velvet Revolver – Libertad (2007)

Par • 24 juillet 2007 à 13:24

En dehors du fait que le premier album de Velvet Revolver, Contraband (2004) était produit par un minable qui a saturé le son à un niveau exécrable, la première galette du supergroupe formé entre autres de trois anciens Guns N’ Roses et de l’ex-chanteur de Stone Temple Pilots, Scott Weiland, était somme toute rafraîchissante. Le tout était manifestement fait pour plaire à un public de rebelles vieillissants qui ne se retrouvaient pas nécessairement toujours dans le new rock du 21ème siècle (comme votre humble serviteur), mais ça valait parfois le détour. Il était intéressant de voir comment ces grisonnants messieurs allaient faire pour remettre ça.

 

À sa sortie le 3 juillet dernier, Libertad s’est vendu trois fois moins bien que le premier album. Mauvais marketing ou album ordinaire ? Hum… ni l’un ni l’autre, mais un peu des deux. Le début est pas mal (l’ouverture, avec Let It Roll, torche considérablement, et She Mine finit par se savourer après quelques écoutes), mais il faut avouer que le premier extrait, She Builds Quick Machines, hormis le flamboyant solo du chevelu Slash, est bien moyen, comme plusieurs morceaux sur la galette. On sent certes une meilleure cohésion entre les membres du band, qui se connaissaient encore à peine à la sortie de Contraband, et la production du réputé Brendan O’Brien est incontestablement meilleure (le gars a entre autres produit quantités d’albums pour STP, Pearl Jam et Rage Against The Machine), mais ça s’arrête malheureusement là. Il y a certes de très bons passages, qui valent bien les meilleurs moments de leur premier opus (The Last Fight, Pills, Demons & Etc., Let It Roll, Can’t Get It Out Of My Head), mais en général il est difficile de le comparer avantageusement, ce Libertad tant attendu. L’écoute est agréable, mais on oublie vite. De quoi parlait Just Sixteen, quel était l’air de American Man ? M’en souvient pu.

 

Somme toute, quelques ratés, un disque qui se digère sans mal, avec un peu d’arrière-goût et un léger sentiment de déception. On peut appeler ça une demie-réussite… ou un semi-échec.

 

J’ai particulièrement aimé :
– Pills, Demons & Etc.
– The Last Fight
– Can’t Get It Out Of My Head

 

Note : ***

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