DimancheMatin.com | L'ART de bien commencer la semaine...   

Trois BD en vrac

Par • 16 février 2007 à 11:22

Cette semaine, j’ai pris le temps de lire quelques albums de bandes dessinées : La Fugue de Pascal Blanchet, Je ne t’aime pas mais… de Fermin Solis et Paul dans le Métro de Michel Rabagliati. Voici un petit mot sur chaque album question d’inspirer les amateurs, d’initier les maraudeurs ou simplement de divertir mes lecteurs.

Pascal Blanchet – La Fugue

Avec ses allures un peu rétro, semi-baroque, sur un papier aux allures recyclées (couleur essuie-tout brun), La Fugue se lit en un clin d’oeil. Après tout, une fugue, c’est une composition musicale qui dévale comme une poursuite, effrénée par ses alternances et ses répétitions. Une fugue c’est aussi une fuite : quitter son milieu momentanément. C’est un peu ce que fait le personnage de Blanchet au fil de sa nostalgie et de son vieillissement. Il s’évade dans quelques élans de piano pour nous guider vers la fin du livre… et la sienne.

 

Fermin Solis – Je ne t’aime pas mais…

L’histoire évolue avec quelques personnages principaux (je dirais 4 ou 5, ne sachant pas trop tracer la mince limite entre l’importance des protagonistes de ce bouquin) sur une trame de fond urbaine. Les rebondissements de ces petites tronches attachantes s’entremêlent au cours de discussions caractéristiques d’adultes dans le début de la vingtaine. Traduit de l’espagnol, ce livre tient la route avec des dessins comparable à ceux de Rabagliati au Québec… mais chaque noeud du livre ne semble pas trouver son dénouement.

 

Michel Rabagliati – Paul dans le Métro

Fidèle à lui-même, Rabagliati nous livre un autre bouquin autobiographique avec autant de pointes humoristiques / nostalgiques qu’il y a de cases. Contrairement à la plupart des albums de la série, Paul dans le Métro comporte plusieurs histoires de quelques pages, déjà publiées par Rabagliati dans divers magazines. Parmi les meilleures, on compte Paul défait ses boîtes (qui montre l’amour de l’auteur pour la BD), Paul à la quincaillerie (qui fait l’éloge de la virilité de la cour à bois) et Paul dans le métro (qui fera sourire tous les usagers du monstre bleu). À la fin se trouvent quelques bloopers des bandes dessinées de l’album. Ça vaut la peine de tout lire, juste pour ça!

 

À lire aussi :
Critique de Michel Rabagliati – Paul in the country
Critique de Michel Rabagliati – Paul a un travail d’été

Par
Lire les 376 articles par

Cet article a été lu 3043 fois au total, 1 fois aujourd'hui

Laisser un Commentaire