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Tant qu’il restera encore une minute (Dextrorsum Tome 1) – Maxime DeBleu

Par • 20 mars 2009 à 12:31

livre_maxime_debleu_dextrorsum_tome1Avec son premier roman «Tant qu’il restera encore une minute», tome 1 de la série «Dextrorsum», Maxime DeBleu met la table avec un captivant synchronisme. L’action prend lieu dans un univers parallèle, dans une Amérique différente de celle que l’on connaît. En fait, la principale distinction se retrouve dans l’importance qu’a pris l’essor des machines à vapeur et de l’industrie ferroviaire. Dans l’univers de Maxime DeBleu, une horlogerie précise gouverne le monde, en dépit des moteurs à combustion et de l’univers informatique que l’on connaît dans la réalité. Très intéressant pour une entrée en matière sous le règne de la Guilde des Horlogers.

D’un côté, nous avons droit à une brillante intrigue agrémentée d’humour, saupoudrée d’action et articulée avec un vocabulaire technique qui nous absorbe. Le récit est ficelé autour de terroristes qui prennent d’assaut une petite ville à l’aide d’une armée d’une nature qui dépasse l’entendement. Faut-il croire que ce monde ajusté au quart de tour, aiguillé avec exactitude, ne plaît pas à tout le monde ?

D’un autre côté, les caractéristiques des  personnages viennent ajouter une touche d’irrésistible à l’histoire. On a le goût de croire aux sornettes de Slephens. On aimerait pouvoir déstabiliser l’inébranlable ingénieur qu’est Mark. On sent l’ombre que projetterait Carlos s’il se retrouvait devant nous. DeBleu a parfaitement compris l’essence d’un bon roman en travaillant ses protagonistes avec soin.

À ce titre, l’illustration de la couverture, très fidèle à la réalité du récit, aide les personnages à s’imposer dès le premier chapitre. Ce facteur pourrait sembler une contrainte pour l’imaginaire du lecteur, mais dans ce cas précis, l’image est bienvenue. En fait, elle nous pousse à admettre que l’on n’aurait pu songer à de meilleures tronches pour les principaux acteurs. Pour cette raison et plusieurs autres, je lève mon pouce à ce bouquin.


Maxime DeBleu écrit aussi un blogue de fiction à saveur paranoïaque. Découvrez «Ils seront vaincus» pour avoir un avant-goût appréciable du style de l’auteur.

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