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Panique chroniquePanique bouscule sa vie, provoque le chaos et observe avec le sourire ce qui en jaillira. Chronique publiée tous les dimanches.

Sexer l’homme au bureau

Par • 13 juillet 2008 à 0:00

Peut-on sexer un homme dans son environnement de travail et toujours se respecter à titre de séductrice?

 

Je suis de celles qui croient que la séduction est toujours souhaitable. Il s’agit d’un savant marketing d’oestrogène nous permettant d’ouvrir des portes, de se faire aimer et de faire des jalouses. Voilà une formule gagnante contre l’ennui!  Il faut cependant apporter un bémol; la séduction se comble d’elle-même par son exercice et ne devrait pas promettre d’actes sexuels à venir. La séduction est souhaitable au bureau puisqu’elle fait passer les temps morts plus rapidement,  nous rend d’une ponctualité exemplaire et nous empêche de succomber occasionnellement au look négligé, mais elle ne doit en aucun cas se rendre jusqu’à l’acte sexuel.

 

« Mais pourquoi? » me direz-vous.

 

Premièrement, parce que tout finit par se savoir au bureau, et qu’un amant de trop peut faire basculer votre réputation de « carriériste sexy et insaisissable » à « soubrette de service insatiable ». Vous ne voulez pas de cette réputation, surtout lorsque le directeur des ressources humaines vous invite d’un clin d’œil à son bureau pour votre « évaluation annuelle de rendement ».

 

Deuxièmement,  vos patrons, collègues et employés sont des cibles faciles. Vous les avez jour après jour à proximité, parfois vulnérables et parfois surexcités. Bien évidemment, la proximité crée des liens, qu’on ne le veuille ou pas. Cependant, les utiliser pour sexer un confrère de travail laisse un goût amer de facilité en bouche, et la facilité n’a jamais rassasié bien longtemps. C’est comme pêcher dans une pisciculture; on aura vu mieux en termes de défi.

 

Finalement, tous les avantages se transformeront en désavantages post-consommation sexuelle. Cette proximité  et cette complicité nuiront à votre boulot ainsi qu’à votre équilibre mental. Qui a envie :

 

– D’entendre des rumeurs à son sujet

– De croiser le visage de l’amant jour après jour

– De devoir lui expliquer clairement pour la 34ème fois que vous n’envisagez rien de sérieux avec lui

– De répondre favorablement à son chantage exercé par le vol de votre petite culotte lors d’une partie de jambe en l’air…

 

Vraiment, mesdames, je vous le conseille, gardez votre langue dans votre bouche et vos cuisses croisées au boulot, mais n’arrêtez pas vos charmants sourires et vos jolies jupes pour le plaisir visuel de ces messieurs et le malin plaisir que vous aurez à les savoir fantasmer en silence à votre sujet.

 

(Gâtez-vous! C’est le temps de balancer vos anecdotes de drague au bureau dans la section commentaire…)

 

Autres récits et anecdotes à chaque dimanche. D’ici là, je vous invite à lire mon blogue : http://panique.wordpress.com/

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2 Réponses »

  1. D’entrée de jeu, toutes mes félicitations pour l’utilisation du terme soubrette chère Panique! 🙂

    Pour ma part, je n’ai jamais joué à la séduction dans un milieu de travail… Il faut dire que je travaille généralement avec des femmes plus âgées que moi et/ou des hommes, ce qui rend le concept plutôt repoussant.

  2. @Pierre-Luc: Sans oublié l’utilisation des termes d’église! Pour le terme « soubrette », c’est facile puisqu’il s’agit d’une seconde nature!!!

    Qu’est-ce que tu as contre les femmes d’expérience???

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