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Rambo, à feu et à sang (2008)

Par • 7 août 2008 à 19:48

John Rambo (Sylvester Stallone) vit paisiblement en Thaïlande. Il chasse des serpents afin de les vendre à des résidants. Quand un groupe de missionnaires lui demande de les guider vers des réfugiés birmans — un pays en guerre civile —, Rambo refuse, mais il finit par accepter de les escorter. Les missionnaires se font évidemment capturer, ce qui pousse Rambo à renouer avec le bon vieux temps : tuer tout ce qui bouge.

 

D’abord, il faut mettre une chose au clair. Rambo ne va plaire qu’à une tranche très réduite de la population : la plupart des fans de la série et les amateurs de violence extrême. C’est tout. En fait, ce quatrième film de la série correspond à un condensé des éléments qui ont façonné le personnage de John Rambo. Pas de place pour une intrigue complexe — le film dure d’ailleurs moins d’une heure et demie —, pas de place pour développer des personnages, ni pour des dialogues… Bref, on a gardé l’essentiel : de la violence, du sang, des répliques de mâle alpha et du spectaculaire.

 

Ensuite, Rambo repousse les limites du nombre d’Asiatiques qui peuvent mourir à l’écran en une minute. La violence est à son maximum — pas seulement du côté de Rambo… — et les façons de mourir sont très imaginatives. On a investi dans les cascadeurs ainsi que dans les effets spéciaux, et ça paraît. De plus, le personnage de Rambo est plus viril que jamais. Même le DVD suinte la testostérone. Le jeu de Stallone rappelle les autres films de la série, c’est-à-dire que la totalité de ses répliques pourrait tenir sur une carte à jouer. Mais pour les amateurs de la série, c’est du bonbon pour les yeux.

 

***½

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