Prendre le temps de rencontrer des gens
Par Émilie Gagné • 17 août 2011 à 12:38Depuis quelques années, je donne de mon temps dans plusieurs activités qui m’intéressent. L’an dernier, grâce à des amies, j’ai commencé à m’impliquer dans le Festival Musique du Bout du Monde (www.musiqueduboutdumonde.com). C’est le plus gros festival à Gaspé. Pendant une fin de semaine complète, Gaspé prend les couleurs du monde. La rue de la Reine, petite artère touristique, est bloquée à la circulation et remplie de scènes, de kiosques et de festivaliers. C’est la place à être!
Le FMBM avait lieu le week-end dernier et j’ai évidemment renouvelé l’expérience derrière mon comptoir de bar extérieur. Comme ça semble facile de servir de la bière! C’est ce qu’on se dit, tant qu’on n’a pas joué à la serveuse pour quelques soirs. Les barmans et barmaids font désormais partie de mon top 5 des gens les plus «tough». Parlez-en à mes mains. Ouille! Petites mains délicates ayant oublié d’apporter un décapsuleur le premier soir. Après une heure, je regrettais déjà mon oubli impardonnable. Heureusement, la tonne de tabliers fournis dans les caisses de Cheval blanc a évité une semi-catastrophe.
N’empêche que cette fin de semaine passée à servir les festivaliers a été très agréable (avec ou sans ampoules) et ça m’a permis de comprendre pourquoi on pouvait aimer ce travail. Au début, j’avais peur de rencontrer seulement des gars «chauds», mais j’ai constaté que la plupart des clients sont sympathiques et reviennent nous voir avec le sourire. C’était ça mon plaisir en fin de semaine : avoir le temps de jaser avec le monde, tantôt des touristes, tantôt des amis qui devenaient des piliers de bar (chaque bar à besoin de ses piliers). L’adrénaline lorsque tu sers une grosse file de clients est intense et grisante. Plus il y a de monde, plus je deviens étourdie. Toujours mal aux pieds. Toujours mal aux mains. Mais complètement immunisée par la sensation du moment.
Ce genre d’activité est aussi une bonne occasion pour rencontrer de nouvelles personnes. J’ai rencontré des femmes très sympathiques que je ne connaissais pas, et que je n’aurais jamais rencontrées ailleurs, parce que nous ne travaillons pas dans les mêmes sphères, nous ne restons pas dans le même coin, n’avons pas le même âge, ni le même cercle d’amis. Beaucoup de différences, mais en bout de ligne pas tant. D’autres on prit un coup, nous, on a ri un coup !
Par Émilie Gagné
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