Orval : l’une des 7 merveilles
Par Pierre-Luc Gagnon • 31 mai 2008 à 0:00Brassée par : Brasserie d’Orval, Belgique
Bouteille brune en forme de quille, 330 ml, 6.9% alc. / vol.
Disponibilité : En SAQ… ou en Belgique, évidemment
Elle est l’une des sept bières autorisées à arborer le logo hexagonal «Authentic trappist product», garantissant que le produit est fabriqué au sein d’une abbaye trappiste, par ou sous le contrôle des moines, et qu’une partie des revenus de sa commercialisation est consacrée à des œuvres caritatives. – source Wikipedia
Yeux : Opaque et orangée, comme un coucher de soleil derrière d’épais nuage (ici les nuages sont représentés par une mousse épaisse et crémeuse). C’est poétique, mais c’est vrai!
Nez : La perception est difficile. Arôme fruité et légèrement floral. On sent déjà le houblon. Quand trop d’odeurs agréables se mélangent, on se contente de dire : ça sent bon!
Bouche : Alors là, c’est vraiment amer. Mais comme l’amertume est un goût qui s’apprend (un peu comme pour les olives), quand on aime c’est pour toujours. On garde le palais imprégné de houblon plusieurs minutes après la dernière gorgée. La bière est relativement forte, mais tellement goûteuse qu’on oublie l’alcool dans une mer de saveurs.
Gorge : La sensation sèche initiée en bouche s’allonge en beauté en arrière-goût. Et dire que Molson Dry se vante d’être sans arrière-goût… Je vous jure qu’avec la Orval, on ne s’en passerait pas!
Verdict : Difficile de faire mieux dans le genre. La Orval se laisse boire. Voilà une bière qu’on achète une à la fois (environ 3.50$ la petite bouteille) pour un moment de dégustation unique.
Note : 95%
Par Pierre-Luc Gagnon
Lire les 376 articles par Pierre-Luc Gagnon
Cet article a été lu 3106 fois au total, 1 fois aujourd'hui