Cette semaine, je ne savais pas trop sur quoi écrire. On a tous, à un moment ou un autre, le syndrome de la page blanche. Que ce soit pour écrire une chronique, remplir un rapport, faire une déclaration d’amour… on peut passer des heures à chercher les bons mots, pour exprimer quelque chose qui peut nous sembler clair dans notre tête, mais un peu moins une fois couché sur le papier.

Habituellement, l’inspiration me vient de ce qui m’entoure. En général, c’est un flash que j’ai en voiture. Je me dicte même mentalement ce que je vais écrire dans ma chronique. On appelle ça «rentabiliser le retour à la maison».

Cette semaine, il n’y a rien qui a poppé dans mon cerveau. Pendant mon trajet jusqu’à la maison, je pensais au travail, au nouveau cours que je prends, au congé de Noël, à tout ce qui doit être fait d’ici là, aux factures, à la première neige…rien de très palpitant, du moins rien que je désire aborder dans une chronique. Je ne commencerai pas à vous écœurer avec Noël ou la neige avant le temps (j’ai fixé le bon temps pour le faire au 30 novembre, tenez-vous-le pour dit)!

Certains mettraient mon manque d’inspiration sur le compte du manque d’heure d’ensoleillement. Il a le dos large! On appelle ça aussi la déprime saisonnière. Une déprime inventée à l’origine par quelqu’un qui n’aimait pas aller dehors l’hiver parce qu’il faisait trop froid. Bon, à lire ce paragraphe, on se doute bien que le manque de lumière me rend peut-être un peu plus marabout que d’habitude, mais juste un peu! Mais, ce n’est pas de ma faute, c’est le soleil.

N’ayant toujours pas d’inspiration pour écrire cette chronique, j’ai demandé directement à l’une de mes muses principales de m’inspirer un sujet : je ne parle pas de mon chat Loulou, mais bien de mon mari. Quelques bonnes idées sont sorties, il les avait probablement déjà lues sur ce site. Quelques moins bonnes sont sorties aussi… qui ne se disent pas. Mais, au final, c’est quand même encore lui, qui, par son manque de suggestions satisfaisantes, m’a inspiré cette chronique sur le manque d’inspiration.