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Chronique Habits du dimancheLes écrits restent, les habits du dimanche s'envolent. Des mots du passé qui résonnent aujourd'hui.

Ma vie en humoristicoscope

Par • 3 juin 2007 à 0:00

Depuis que je suis tout petit, je suis un adepte d’humour. J’ai regardé des centaines et des centaines d’émissions de stand up comiques (des galas, des festivals). En reprise, en direct et encore en reprise. J’ai tellement consommé d’humour, à la télévision, à la radio, dans les magazines ou ailleurs que je suis devenu, comme par réflexe, un drôle de numéro moi aussi. J’aime faire rire les gens. Si le sourire rend heureux, le fou rire c’est l’extase.

 

Tout au long de mes années de secondaire et de Cégep, je faisais toujours rigoler mes amis, en étant cinglé et en trouvant la bonne réplique… mais surtout en étant cinglé! Plusieurs de mes fréquentations m’ont suggéré de devenir humoriste. Je ne sais pas si c’est un bon conseil, mais c’est un sacré compliment. J’ai donc accumulé les encouragements et j’ai commencé à écrire sur le site Humour Québec, un site lancé par l’incorruptible Émile Girard. Quelque temps après, je lançais déjà mon propre portail d’humour en ligne, le magazine Spagati. Puis, au fil des années, j’ai collaboré à la célèbre revue Safarir… pour finalement tenter ma chance à l’École Nationale de l’Humour en 2006. Après quelques entrevues, ma candidature a été rejetée (insérez une musique triste ici).

 

C’est à cette époque que j’ai sombré dans l’alcool, la drogue, la loterie et la pornographie. Bref, toutes les affaires qu’il faut avoir 18 ans pour se les procurer au dépanneur. Non, sans blague, j’ai bien réagi à la nouvelle. Je faisais rire les gens auparavant et je n’ai jamais eu besoin de diplôme pour ça. En fait, j’écris encore de l’humour dans mes temps libres. Je le fais pour mes amis, pour mes fidèles lecteurs, mais surtout pour moi. Si le sourire est contagieux, le fou rire est épidémique.

 

Dernièrement, j’ai recommencé à écrire pour Safarir et j’ai plusieurs projets en vue. Je suis incapable d’abandonner l’humour. Ça fait partie de moi. Parfois je suis très inspiré, parfois non. Mais mon plaisir à écrire des niaiseries coquines est toujours aussi intense. J’ai l’impression que j’écris au rythme du cycle menstruel d’une femme. J’ai des idées pendant deux semaines, ensuite je ne veux plus rien savoir de mes conneries pendant sept jours… puis tout sort la semaine d’après. L’image est étrange me direz-vous ? Oui, répondrai-je !

 

Alors voilà, c’était ma vie en humoristocoscope. Si vous me croisez dans la rue, il me fera plaisir de rire avec vous, et non de vous… à moins que votre barbe soit en feu. Ça c’est ma corde sensible.

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4 Réponses »

  1. Oh que je t’aime toi! On commence à lire et un furtif sourire passe sur nos lèvres. On enchaîne le paragraphe suivant et le sourire reste accroché dans notre visage. La lecture s’accélère car on en veut plus, toujours plus et voilà, à la finale, un éclat de rire bruyant sort de nos tripes avec la tête qui se secoue pour mieux apprécier les mots. Tu me renverses à chaque fois et tes mots viennent toujours me chercher. Tu as un talent fou, on te l’a déjà dit?

  2. Je t’ai trouvé amusant dès la première fois que je t’ai vu faire un exposé oral dans un certain cours de recherches d’informations et tu me fais rire depuis! Continue à nous faire rire, on en tous grandement besoin!

  3. Tu sais bien Pierre-Luc que je suis un excellent public, mais à quoi sert un bon public si l’entertainer est poche? C’est très très loin d’être ton cas et faudrait surtout pas que tu changes(OH OH pression!) Depuis que je te connais du 8e, t’es la personne qui me fait le plus rire au monde!!

  4. Continue à nous faire rire, moi je te trouve crampant parfois!!!! J’espère vraiment qu’un jour je pourrai te voir en direct… ou du moins en reprise!!!

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