Luxembourg, la ville imprenable
Par Mathieu Fréchette • 2 mai 2011 à 8:56Désolé, la semaine passée je n’ai pas publié de texte. J’ai cependant une bonne excuse : j’étais au Luxembourg. Je ne regarde pas souvent le calendrier. En fait je suis la pire des personnes à qui demander «C’est quand la fête des mères»?», vous voyez le genre… bref tout ça pour dire que j’ai finalement découvert que la fête de Pâques m’offrait quatre jours de congé consécutifs. Je suis donc parti en voyage à l’improviste.
J’ai traversé l’Alsace et la Lorraine pour me rendre au Luxembourg où j’ai passé trois jours à visiter et explorer la ville. La première chose qui frappe, c’est l’étendue des fortifications. Cette ville est une véritable forteresse. Les murailles sont omniprésentes. À l’époque cela devait être encore plus impressionnant car de multiples structures ont dû être démantelées suite à la signature d’un traité de neutralité en 1867. Les bâtiments anciens et modernes se côtoient sans gêne, c’est un peu étrange d’ailleurs puisque jusqu’à présent j’étais habitué de voir l’un ou l’autre séparément.
La ville est séparée en deux parties bien distinctes, la haute ville et la basse ville (Grund). La différence de niveau entre ces deux parties est saisissante – depuis la haute ville, j’égalise le clocher de l’Abbaye de Neumünster. Un ascenseur a été aménagé afin de permettre facilement et rapidement aux piétons d’accéder au Grund.
Il est également possible de visiter les casemates. Cet immense réseau de tunnels, creusé à même le rocher du Bock parcourait à l’époque près de 40 km. Suite au traité, il n’en reste plus que 17. Ce bunker pouvait contenir jusqu’à 35 000 soldats et abriter chevaux et pièces d’artillerie. Une boulangerie, un abattoir, une cuisine et des ateliers d’artillerie et y étaient aussi aménagés.
Le Luxembourg est un haut lieu de l’institution bancaire. De façon générale les salaires sont élevés et les gens sont fortunés. Sur place j’ai croisé de multiples Mercedes (la voiture de base), d’innombrable Porsche, une Ferrari et une Aston Martin. C’est justement le deuxième pays au PIB le plus élevé, juste après le Qatar. Cependant cette statistique est faussée par le nombre important de travailleurs étrangers qui habitent à l’extérieur du pays.
Les gens parlent une sorte de dialecte allemand, à chemin entre l’Allemand et le Français, le Lëtzebuergesch (Luxembourgeois). Le Français et l’Allemand sont également des langues officielles. Une grande partie de la population (15%) est originaire du Portugal et parle Portugais.
Le Luxembourg est certes un petit pays mais il offre beaucoup à découvrir.
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Vous pouvez suivre le périple de Mathieu en Allemagne et lire d’autres anecdotes sur son blogue personnel : http://mathieufrechette.com/blog/
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