Histoire de chats
Par Dominique Fortier • 6 août 2008 à 10:19Je vous ai récemment raconté la saga que j’ai vécu avec (contre) M. Rossy. Aussi rocambolesque que cette histoire a pu être, les années qui ont suivies et celles qui ont précédé ont eu leurs lots de chambardements. Voici donc quelques moments savoureux qui ont mené à ce déménagement.
Habitant sur l’avenue Hamel au coin de Henri-Bourassa dans Ahuntsic, je commençais tranquillement à m’adapter à ma nouvelle vie montréalaise. Après un an et demi, je devais quitter ce sous-sol puisque mon colocataire de l’époque retournait vivre en Outaouais. C’est alors que je suis déménagé avec une connaissance qui venait lui aussi de perdre son compagnon d’appartement. Toutefois, vu le caractère un peu intempestif de ce nouveau locataire, je me suis vite enligné vers autre chose. C’est là que j’ai découvert les joies de la commune!
Alex #1, Alex #2, Julie et Guillaume partageaient ce vaste logement de la rue St-Denis. À cette joyeuse bande s’ajoutait la blonde de Guillaume, les amis des deux Alex et on se retrouvait rapidement entre 10 et 12 personnes par jour à pratiquement cohabiter ensemble. Imaginez-vous la vaisselle!! Lorsqu’on se décidait à la faire, la baignoire se transformait en lavabo géant et on consacrait une bonne partie de la journée à cette merveilleuse tâche. Ce qui m’a particulièrement plu de cette expérience était l’atmosphère années ’70 qui régnait dans cet appartement. La marijuana et la bière étaient très présentes; il y avait des gens debout à toute heure du jour ou de la nuit, on dormait pas mal où il restait de la place. Bref, j’ai eu énormément de plaisir pendant ces quelques mois.
Par contre, comme j’avais toujours mes six minous et que Julie était allergique, j’étais devant un casse-tête de taille. Que faire avec mes chats le temps que j’habitais là? Je savais que la situation n’allait durer que quelques mois et conséquemment, je ne tenais vraiment pas à me débarrasser des mes petites monstres à moustaches sur quatre pattes! Il m’est alors venu un flash de génie! Pourquoi ne pas les faire habiter dans ma voiture! Mais quelle bonne idée! Entasser de la bouffe à chat, une litière et six minous dans une voiture pendant un été complet! Outre le fait que les passants étaient fascinés par cette situation, il y avait de légers problèmes qui découlaient de tout cela…
Premièrement, je ne sais pas si vous vous en doutez mais six chats empaquetés dans une voiture en plein été, ça ne sent pas trop bon… De plus, comme j’étais également livreur de restaurant à cette époque, je faisais beaucoup de route. Et mes chats n’étaient pas tous braves. Lorsqu’ils se mettaient à miauler leur désespoir et à se cramponner après mes jambes, ça devenait plutôt… problématique! Tout comme quand ils décidaient d’aller se blottir derrière la pédale de frein!
Après deux mois de vie cloitrée dans la voiture, mes chats ont tous survécu, sûrement traumatisés à vie mais en forme quand même. Si seulement ils savaient qu’ils s’en allaient habiter chez Rossy ensuite!…
Par Dominique Fortier
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Hahahaha! You make my day! Faire habiter 6 chats dans une voiture, c’est une vraie idée de fou. J’espère que tu leur laissait une petite fente d’ouverte dans la fenêtre. J’aurais payé pour voir ça!
T’inquiètes, la fente était là! Il manquait seulement l’air climatisé!
Moi aussi j’pensais à la fenêtre, si elle était ouverte ou non. Parce qu’un chat dans un char avec 35 degrés à l’ombre, ça dure juste une vingtaine de minutes selon les recherches… 😛