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Chronique 11 questionsPourquoi poser 10 questions lorsqu'on peut en poser 11? Série d'entrevues colorées exclusives à DimancheMatin.com.

Entrevue avec Denis Coderre

Par • 25 mars 2008 à 9:14

Il est la nouvelle coqueluche de Facebook au Québec, avec son impressionnant réseau de 2 678 amis (lors de la publication de ce texte). C’est d’ailleurs sur ce fameux réseau que nous avons pu entrer en contact avec lui. Denis Coderre ne lésine pas sur les moyens pour se rapprocher des gens et tient d’abord et avant tout à rester authentique. Rencontre avec un homme disponible, qu’on ne peut que trouver sympathique, quelles que soient nos allégeances politiques.

1. Question d’entrer en matière, complétez la phrase suivante : Denis Coderre est un politicien, mais aussi…

Un entraîneur de football (coordonnateur à la Défensive et Unités spéciales) pour la catégorie pee-wee des Broncos de Laval-Est, un grand amateur de cinéma et un collectionneur de DVD (plus de 3000 films), un mélomane et un cuisinier pas pire…

2. Votre rôle officiel au sein du gouvernement est d’être « Porte-parole du Parti libéral du Canada (PLC) en matière de défense nationale ». Sans utiliser la langue de bois, quel est concrètement votre rôle ?

Je suis le pendant du Ministre de la Défense à la Chambre des Communes à Ottawa. Mon rôle est de suivre les dossiers de l’heure à l’intérieur de ce ministère et de rendre le gouvernement imputable (responsable) des faits et gestes dans ce dossier. Je m’occupe notamment du dossier des missions à l’Étranger (notamment l’Afghanistan), du complexe (et épineux) dossier des acquisitions d’équipements militaires et de la condition de nos Forces Armées (troupes).

3. Votre dernier passage à l’émission Tout le monde en parle a soulevé votre présence sur le réseau social Facebook. Quelle est votre principale utilisation de Facebook ?

Facebook est avant tout un moyen et un outil.  Il s’agit d’un réseau social qui me permet d’être à l’écoute des gens. C’est un moyen pertinent pour atteindre les gens. Échanger, écouter leurs préoccupations, répondre à leurs questions, partager leur quotidien, prendre des nouvelles de leurs coins de pays et demander leur point de vue sur les dossiers de l’heure. En retour, je leur donne ma perception et ma vision des enjeux et les informe du mieux que je peux. Pour être pertinent, il faut atteindre les gens, il faut surtout être authentique et offrir un service personnalisé. C’est ce que je m’efforce de faire. En passant, c’est votre humble serviteur qui répond aux gens; je n’ai pas de relationniste qui s’occupe de mes affaires et de mon « Facebook ». Finalement, je me sers de mon Blackberry pour rester en contact constant avec mes connaissances «facebookiennes».

4. Pouvez-vous nous raconter une anecdote, lors d’un échange quelconque que vous avez eu sur Facebook avec l’un de vos nombreux amis ?

Sans vouloir révéler mes sources… J’ai eu de première main la réaction de Claude Dubois lors de son retour de Toronto lorsque CBC a eu l’indécence de traiter les francophones comme des citoyens de deuxième classe lors du Gala Hommage au Panthéon Canadien des auteurs-compositeurs-interprètes. J’ai pu passer des messages directs à qui de droit pour dire ma façon de penser… Une autre anecdote fut lorsque je correspondais avec des connaissances (dont Dany Turcotte) au Pakistan et en Afghanistan pour leur souhaiter bonne fête en direct. L’effet fut immédiat…

5. Mis à part Facebook, utilisez-vous d’autres innovations du web (Blogue, Youtube ou autres…) ?

Je ne crois pas avoir besoin d’un blogue considérant le potentiel exceptionnel de Facebook. J’utilise Youtube et planifie de créer (à même mon site Facebook) un DenisC.TV incessamment. A suivre…

6. Le journaliste Patrick Lagacé a déjà soulevé une vidéo de votre jeunesse, diffusée à la SRC en 1979, alors que vous disiez avoir vu un OVNI. Avec le recul, quels sont vos souvenirs de cette histoire d’enfance ?

En fait, dans ma jeunesse j’étais astronome amateur donc je faisais beaucoup d’observations. L’épisode de cet Objet Volant Non-Identifié (OVNI) (ne pas confondre avec une soucoupe volante ou les petits bonhommes verts…) était un ballon-météo (ou un ballon-sonde) qui procédait à des cueillettes d’informations atmosphériques. La pression et les grands vents ont provoqué des trajectoires assez bizarres. Ce n’était donc pas un avion. L’OVNI devient donc un OVI (Objet Volant Identifié). Les tests appliqués pour identifier l’appareil furent faits à partir d’une grille d’évaluation scientifique. Lorsque tu es jeune et que tu vois ce phénomène, cela t’impressionne un peu… Finalement, la rumeur voulant que mon histoire inspira Spielberg dans son film « Rencontre du troisième type » est totalement fausse!

7. La question quétaine : Quel homme politique passé ou présent admirez-vous le plus et pourquoi ?

René Lévesque, Jean Chrétien, Churchill et Napoléon. Lévesque pour son respect du peuple et de sa proximité des gens. Chrétien pour son instinct politique et sa grande capacité décisionnelle. Churchill pour sa grandiloquence et sa façon intraitable de confronter l’adversité dans les moments incontournables. Napoléon, pour son apport structurant et le côté « Général de première ligne » se battant avec ses troupes… Les quatre pour leur authenticité, leur vision et leur conviction que : à l’impossible nul n’est tenu…

8. La question à 100 piastres : Quelle serait la plus grande fierté dont vous aimeriez pouvoir vous rappeler le jour où vous quitterez la vie politique ?

Mon héritage dans le milieu sportif au Canada (Politique du sport au Canada, mon appui aux athlètes et aux entraîneurs, Agence Mondiale Anti-Dopage, apport aux changements sur le plan des infrastructures sportives et l’apport de plusieurs événements locaux, nationaux et internationaux au pays). Il y a aussi mon voyage en Afghanistan, mais surtout le fait d’avoir été vrai et authentique en tout temps. Je dis ce que je pense et je n’utilise pas la « cassette » ou la langue de bois. Finalement, je me souviendrai d’avoir toujours aimé les gens et d’être une voix à ceux qui n’en ont pas.

9. La question pour changer le monde : Si vous aviez tous les pouvoirs, que changeriez-vous dans le Canada actuel (mis à part le gouvernement en place) ?

Si nous voulons nous donner une chance pour l’avenir, nous devons nous pencher vers deux axes : la sécurité économique et la sécurité culturelle.  Nous devrons changer nos mentalités et nous assurer d’avoir une vision basée sur la prévention et non sur la correction après coup. Exemple : nous nous devons d’avoir un système de santé, pas un système basé sur la gestion des maladies. Nous devons évidemment pallier aux problèmes ponctuels, mais il est vital que nous puissions mettre sur pied une stratégie culturelle qui permettra à nos enfants de s’investir dans une société du mieux-être et non du bien-être; et ce, à tous les niveaux de leurs vies. « Participaction » ça vous dit quelque chose ? Même chose pour « l’économique ». Investir massivement dans le savoir et s’assurer que nous puissions axer notre plan vers la création. Être toujours en avant des autres. Dominant et non dominé.

10. Quelle question auriez-vous aimé vous faire poser dans cette entrevue et quelle aurait été votre réponse ?

Est-ce que le Canadiens va faire les séries et vont-ils gagner la Coupe Stanley ?

Réponse : OOOOUUUIIIIIIIIIII !!!!  😉

11. En revanche, quelle question n’auriez-vous pas aimé vous faire poser et pourquoi ?

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