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Chronique dans le sous-solTrente ans dans la vie de Dominique, c'est loin d'être reposant. Des histoires aussi touchantes que rocambolesques racontées avec humour et sincérité.

D’une job à l’autre

Par • 8 octobre 2008 à 0:00

Je m’amusais l’autre jour à faire le décompte de mes multiples emplois depuis les 15 dernières années.  Ouf!  Je peux pas croire que j’en ai fait autant.  Et croyez-moi, elles n’étaient pas toutes très valorisantes et mémorables!

 

Ma toute première job a été chez Burger King.  Oui, le géant du Whopper!  J’habitais alors à Gatineau et conséquemment, les emplois étaient rares, un peu comme partout en région d’ailleurs.  Lors de mon entrevue, on m’a posé cette damnée question que personne ne sait vraiment quoi répondre lorsqu’on applique pour un emploi temporaire dans une compagnie de merde.  « Pourquoi avoir choisi Burger King? »  Pourquoi?  Parce que je me fous de la job que je vais décrocher, j’ai juste besoin d’argent!  Je me balance éperdument de Burger King et des ses Whopper, je veux juste travailler, voilà tout!  Je savais d’avance que cette job ne fonctionnerait pas pour moi au moment où je reçu l’appel pour me dire que j’étais engagé.  « M. Fortier?, c’est Sylvain chez Burger King… Es-tu bien assis?  On t’engage! »  WOW!  Burger King m’avait choisi!  Vite, sortons le champagne!  J’ai quitté cette super job quelques mois plus tard exaspéré par les heures interminables (finir à 4 heures du matin), les gérants trop motivés (et bêtes comme leurs pieds) et les politiques complètement débiles.  Je ne sais pas pour vous mais personnellement, me faire réprimander parce que j’avais mis le ketchup avant la moutarde dans le burger, me paraissait un peu excessif et carrément stupide!  Même chose pour la vadrouille.  Il nous était interdit de mopper le plancher de gauche à droite.  La norme Burger King exigeait qu’on moppe de bas en haut.  Quelle est la différence?  « C’est ça les politiques ! »  Passons à autre chose s’il vous plaît…

 

Aubuchon!  Aubuchon, c’est quoi ça allez-vous me demander?  Une entreprise de télémarketing vendant des lavages de tapis en utilisant frauduleusement le nom Zellers pour attirer les clients.  «Bonjour madame, ici Dominique de la compagnie Zellers.  Avez-vous des tapis, des sofas ou une voiture chez vous? »  J’ai déjà eu comme réponse : « Non, je n’ai pas d’auto, pas de tapis et pas de sofa! »  Le message était clair… La compagnie a fait faillite quelques semaines après mon embauche et Gratiano (le boss bronzé à moustache) est disparu dans la nature!  Next please!

 

St-Hubert!  Les célèbres rôtisseries tirant leur nom de la rue sur laquelle la première succursale a été ouverte.  Déjà en arrivant là-bas, ça augurait mal.  Un entraînement interminable avec des vidéos de 1960 sur la salubrité, la sécurité au travail et sur l’entreprise elle-même.  « St-Hubert est la référence en terme de rôtisserie au Québec.  Fondée en… blablabla »  Tout comme chez Burger King, les gérants chez St-Hubert étaient désagréables, frustrés, névrosés et adoptaient un style un peu trop totalitaire à mon goût.  Il me semble que pour une job au salaire minimum, l’atmosphère de travail devrait au moins être saine…  Et c’est sans parler de notre généreuse contribution de 20$ par paye au syndicat auquel nous n’avions pas droit avant deux mois d’emploi.  Je fus finalement congédié pour avoir demandé à un collègue de me remplacer alors qu’il avait déjà un horaire de 40 heures cette semaine-là.  Avec mon remplacement, il montait à 48 heures/semaine impliquant que la compagnie allait devoir le payer des heures supplémentaires!  Le syndicat ne pu rien faire pour moi…

 

Puis vint l’époque des dépanneurs!  Provi-Soir, Dépan-Escompte et Couche-Tard.  Mais je ne m’embarquerai pas là-dedans aujourd’hui.  Il y a beaucoup trop de choses à raconter pour une seule chronique!

 

La semaine prochaine, je vous emmène dans le merveilleux monde de la vente d’aspirateurs et de la livraison!  Soyez au rendez-vous!  Même webzine, même jour, même chronique!

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