Angels and Airwaves – We Don’t Need to Whisper (2006)
Par William Beretta • 7 mars 2008 à 23:07
En 2005, le groupe ultrapopulaire Blink-182 a décidé de se séparer indéfiniment. Les anciens membres du groupe sont donc partis chacun de leur côté et ont continué à composer de la musique. Si Mark Hoppus et Travis Barker ont opté pour une approche plus près de la musique des dernières notes de Blink-182 pour leur groupe +44, Tom DeLonge s’est lancé dans une aventure musicospatiale qui a pour nom Angels and Airwaves. La tentative n’est pas trop convaincante.
Pourtant, Angels and Airwaves n’est pas un groupe sorti de nulle part. Tom DeLonge est un ancien de Blink-182, le guitariste David Kennedy était dans Box Car Racers, le bassiste Ryan Sinn était dans The Distillers et il y a l’ex-batteur de The Offspring, Adam Willard. Chaque membre a sa propre expérience musicale, mais la combinaison de ces musiciens engendre un son difficile à qualifier pour l’album « We Don’t Need to Whisper ». En fait, le titre de l’album est assez ironique, puisqu’il laisse présager un son qui frappe, sans livrer la marchandise pour autant. L’album a précisément un son de murmure, une ambiance détendue et facile d’écoute, mais sans être très accrocheur comme l’ancien groupe du chanteur. On passe à travers « We Don’t Need to Whisper » comme dans une musique d’ascenseur qui aurait quelques soubresauts de batterie ici et là.
Par ailleurs, Angels and Airwaves nous offre un mélange de soft-pop dans son approche instrumentale, une approche à laquelle ils joignent un son de clavier que l’on pourrait qualifier de « spatial ». Le concept de l’album — et du groupe — semble graviter autour d’une thématique de l’espace. L’idée n’est pas mauvaise en soi, elle est même assez originale. Mais elle est un peu trop poussée dans le son du groupe. En revanche, « We Don’t Need to Whisper » présente deux chansons plutôt bien réussies, soit « The Adventure » et « Valkyrie’s Missile ». Le reste de l’album est homogène, voire terne.
**
Par William Beretta
Lire les 99 articles par William Beretta
Cet article a été lu 3120 fois au total, 2 fois aujourd'hui
Pourquoi parler du premier album seuleument maintenant alors qu’il date de 2006 et que le second est sorti depuis peu (et il vaut le détour) ?
Pour que je puisse voir l’évolution si je critique le deuxième album ?
J’ai écouté quelques chanson du deuxième album I-Empire et bien honnêtement; ta critique pourrait très bien s’appliquer à cet album. Ça sonne pareil. Du aéro-rock californien avec une voix familière ;-P
Je suis pas tout à fait d’accord pour le deuxième album car il est plus énergique que le premier même si pour ma part j’adore les deux.