Non, détrompez-vous, il ne s’agit pas de quatre homosexuels, mais bien de l’effervescente formation anglaise de l’heure ; Klaxons. Fondé à Londres en 2005, Klaxons est un savant mélange de indie, de rock, de new rave et de pop psychédélique. Après avoir vu leurs premières chansons se hisser au top des palmarès européens, le groupe décide de lancer leur premier album, Myths of the Near Future, en janvier 2007. Voici donc votre occasion de découvrir la révélation musicale des deux dernières années.

Honnêtement, en achetant Myths of the Near Future, je n’avais qu’une seule crainte : Me faire avoir en achetant le disque uniquement pour les deux ou trois succès. Grave erreur, je m’étais définitivement trompé. Dès la première écoute, je suis carrément tombé amoureux de ce charmant style typiquement anglais. C’est différent, c’est rafraîchissant et bon dieu que ça sonne bien ! C’est simple : Plus on écoute ; plus on apprécie ; plus on devient dépendant.

En fait, bien que mineur, il n’y a qu’un seul détail à négliger : La durée du disque. En tout et partout, on totalise environ 35 minutes d’écoute, pour les onze chansons du CD. Outre cette faiblesse, Myths of the Near Future est un succès incontournable à tous les niveaux. J’ai même élaboré ma propre thérapie personnelle : On débute doucement avec Golden Skans, on passe par Totem on the Timeline pour un petit boost d’énergie, puis on conclut le tout avec It’s Not Over Yet, un des plus grands succès de la formation. Tel est le remède le plus efficace pour contrer facilement un petit mal de vivre. Croyez moi, Klaxons saura vous remettre un sourire de pur bonheur dans le visage assez rapidement merci.

Vous avez envie d’essayer quelque chose de nouveau ? Vous êtes plutôt ouvert aux différents styles musicaux ? Vous aimez que personne ne connaisse le groupe que vous écoutez sur votre iPod, afin de passer pour quelqu’un de cultivé musicalement ? Klaxons est pour vous, n’hésitez plus.

Klaxons travaille actuellement sur leur deuxième disque, qui devrait sortir en 2008. Entre temps, sachez que Myths of the Near Future a reçu d’élogieuses critiques en Europe, et a remporté le National Mercury Prize. Ça ne me dit rien non plus, ne vous en faites pas… N’empêche que j’ai adoré leur disque, ai-je besoin de le répéter ?

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