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Chronique femme au foyerAnimatrice radio à temps partiel, femme au foyer le reste du temps, Émilie vous invite à suivre ses aventures tous les mercredis.

Jackie et la culture de l’infidélité

Par • 14 mars 2012 à 7:00

En fin de semaine dernière, j’ai commencé à regarder la mini-série « Les Kennedy » relatant l’histoire de l’illustre famille. J’ai appris plusieurs trucs que je ne savais pas sur la famille du président et sur lui-même, mais ce qui a retenu mon attention, c’est l’histoire de Jackie.

Jackie représente le parfait exemple de la femme modèle des années 60. Une femme qui a du caractère, belle, intelligente, dévouée pour sa famille. C’est aussi une femme qui a travaillé comme photo-reporter et qui a sacrifié beaucoup de sa vie pour poursuivre le rêve de son mari. Bref, ça pourrait être n’importe quelle femme des années 2000… à l’exception qu’elle a épousé l’homme qui deviendrait le plus jeune président des États-Unis.

Ce qui m’a marqué, c’est qu’étant une bonne femme, elle a fermé les yeux sur l’adultère de son mari, ce qui était chose courante à l’époque. C’est vrai que c’est encore le cas de certaines femmes de nos jours, mais on dirait que dans ces années-là, il y avait une culture de l’infidélité. Comme si c’était normal pour un homme d’avoir une ou plusieurs maîtresses.

Je ne peux pas dire que je ne comprends pas pourquoi Jackie ou toutes ses autres femmes ont fermé les yeux sur l’adultère de leur mari. Je comprends très bien que le divorce n’était pas ce qu’il était aujourd’hui, que le bonheur de la famille, du mari et par la même occasion le leur passe avant tout et que les «qu’en dira-t-on» étaient pires qu’une bombe atomique. Ce que j’ai de la misère à me figurer, c’est la banalisation de l’infidélité.

Fort heureusement, dans notre culture québécoise ou à tout le moins pour ma génération, ce n’est plus le cas. Je ne sais pas si c’est dû à l’égalité entre les deux sexes ou à l’apprentissage des erreurs du passé. Je n’ai pas d’explication.

Néanmoins, j’éprouve tout de même un profond respect pour ces femmes au foyer des années 60 qui ont su s’épanouir malgré tout et livrer les combats que l’on connaît et qui nous permettent d’avoir la relation que nous avons avec nos conjoints aujourd’hui. Ça ne s’est pas fait en un claquement de nez à la sorcière bien-aimée!

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