C’est drôle. Ce matin quand je me suis levé, je me suis rendu compte que je n’avais pas écrit ma chronique pour aujourd’hui. Habituellement, je l’écris la veille ou quelques jours d’avance. Je suis comme ça. Mais ce matin, je ne l’avais pas encore fait. Et je n’avais pas de sujet non plus. Et c’est ainsi que les idées ont commencé à se bousculer dans ma tête. Je me sentais un peu comme un hamster dans un blender, il fallait que ça sorte avant qu’il ne soit trop tard.

Alors voilà, vous êtes en train de lire la chronique que j’ai fini par pondre, non pas sans torture mentale.

Parlant de pondre, les poules ont vraiment le quasi-monopole de ce verbe. C’est aberrant. À l’avenir, je vais pondre plus de textes pour tenter de me loger en deuxième place derrière les poules parmi les gens qui abusent du verbe pondre. Je trouve que c’est loser de se faire damer le pion par un poussin adulte!

Juste avant d’entrer dans le vif (ou le manque de vivacité) du sujet de ma chronique, je tiens à souligner les efforts que font les chroniqueurs qui doivent produire des textes, des billets ou des articles de façon régulière. Il faut une certaine rigueur et une capacité à se renouveler extraordinaire pour réaliser ce boulot avec brio. Certains le font même avec beaucoup de contraintes (temps, ligne éditoriale, censure, imposition de sujet, espace rédactionnel…) et c’est pourquoi je tiens à lever mon chapeau – même si je n’en porte jamais – à leur travail. Voilà, c’est dit.

Dans un ordre d’idées totalement décousu, j’ai déjà entendu dire qu’on commence à perdre l’intérêt d’un lecteur à partir du 300e mot d’un texte,  à moins que le sujet ne le passionne. C’est pourquoi je vais arrêter ici pour cette semaine!