Une communauté de gens habite dans un village retiré et entouré de bois. On raconte que des créatures mystérieuses y vivent et qu’ils ne faut pas franchir la limite du village afin de ne pas les éveiller. Les gens du village ont aussi plusieurs coutumes dont celle de cacher la couleur rouge à tout prix car elle attire le danger. Vivant en autarcie et dans l’innocence de la violence, ils seront bientôt confrontés à un épisode qui fera revivre de douloureux souvenirs aux habitants plus âgés.

Fan du film Le sixième sens, j’avais beaucoup aimé le style de M. Night Shyamalan. J’ai donc profité de la diffusion du film Le village à la télévision pour juger moi-même des mauvaises critiques. Je vous dirais que jusqu’à la moitié du film, j’étais captivée et touchée. La scène ou Ivy et Lucius révèlent leur amour avait une profondeur que je n’aurais pas pu imaginer dans un tel film où la peur de l’inconnu est souvent le principal moteur de l’intrigue. La dernière demi-heure a fait diminuer mon intérêt de 50%. On dirait que pour une fois, M. Shyamalan voulait qu’on comprenne vraiment le film alors il nous a tout révélé mais extrêmement lentement au lieu de faire ça dans les dernières minutes du film comme il en avait l’habitude dans ses précédents films.

C’est un bon film mais la barre était haute, alors on est un peu déçu par la fin. À souligner le bon travail de l’actrice qui joue le rôle d’Ivy, Bryce Dallas Howard. Très crédible et émouvante dans son personnage d’aveugle, tiraillée enter l’amour et la peur. On remarque que le réalisateur aime bien réutiliser les mêmes acteurs à travers ses films de plus que la couleur rouge, comme dans le sixième sens. Ça reste pour moi un réalisateur d’exception qui, pour le moment, ne fait que de pâles copies de son chef-d’oeuvre, Le sixième sens.