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Hitman : Un autre jeu vidéo adapté au cinéma (2007)

Par • 18 juin 2008 à 10:39

Malgré de nombreux échecs par le passé, l’adaptation de jeux vidéos en films cinématographiques n’a pas vraiment ralenti, les producteurs croyant pouvoir toujours attirer dans les salles obscures de nombreux jeunes friands de ce genre de loisir. C’est au tour de Luc Besson d’avoir mis la main à la pâte en contribuant à ce sous-genre, avec « HITMAN ». Il faut dire que le personnage de ce jeu semble avoir des affinités le rapprochant du personnage du tueur à gages incarné par Jean Reno dans « LE PROFESSIONNEL » et « NIKITA ».

 

Enrôlé et conditionné depuis son enfance par une organisation criminelle internationale connue sous le seul nom d' »Agence », l’agent 47 est le meilleur tueur à gages parmi tous ceux qui ont été formés à ses côtés. D’importantes sommes d’argent lui sont versées pour qu’il tue les cibles les plus difficiles, sans jamais laisser de traces. Après avoir tué le président russe Belikoff, il reçoit pour instruction d’abattre une jeune pute, Nika, qui aurait identifié l’agent 47 le jour du meurtre. Lorsqu’il se rend compte que Belikoff serait vraisemblablement en vie selon les médias et que Nika ne la jamais vu de sa vie, l’agent 47 comprend qu’il a été probablement trahi par sa propre agence. Pourchassé sans relâche par Interpol et par une armée d’assassins, il est contraint d’outrepasser les règles qu’il s’était auparavant fixées. Tout en protégeant Nika et en voulant faire la lumière derrière la trahison de ses patrons, il en vient à découvrir une machination politique où l’Agence veut placer au pouvoir en Russie un leader fantoche.

 

Bref, voilà donc un autre jeu vidéo populaire adapté au cinéma. Si le présent film se veut un produit professionnel mieux confectionné que toutes les productions réunies d’Uwe Böll et un film au nom similaire, « THE HITMAN », avec Chuck Norris, cela n’en fait pas pour autant une grande réussite. Le récit est inutilement compliqué dès le départ avec des retours en arrière peu pertinents, en plus de multiplier les clins d’oeil faciles à divers succès récents pour être « à la mode » et satisfaire encore une fois un public de jeunes naifs. Les scènes d’actions sont techniquement au point, mais manquent carrément d’imagination dans leur conception avec ses ralentis abusifs et ses effets de style déjà vu des sempiternelles de fois.

 

Comme Luc Besson est le producteur, l’intrigue essaie d’instaurer un climat d’ambiguïté entourant le personnage du tueur à gages inspiré comme je le disais auparavant du long-métrage « LE PROFESSIONNEL ». Mais il le fait tellement maladroitement en empilant les clichés du genre, même si cela demeure généralement fidèle au jeu d’origine. Habituellement réalisateur de deuxième équipe, Xavier Gens n’arrive tout simplement pas à garder le contrôle de sa mise en scène, plus enthousiaste que vraiment efficace, tellement le résultat d’ensemble est plutôt lourd. Dommage, car les acteurs s’en tirent sans trop de dommage dans les circonstances en plus d’avoir été assez bien choisi pour leur rôle respectif.

 

Note : **

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