Des gens qui marquent nos vies
Par Dominique Fortier • 26 mars 2008 à 0:00Trente ans d’existence sur cette Terre, c’est long! On a le temps de rencontrer bien des gens et de vivre plusieurs expériences. Au cours de ma vie, plusieurs personnes ont croisé ma route. Certains ont laissé des traces inoubliables. Et d’autres, je me ferais un grand plaisir de les oublier!
Tout d’abord, je peux difficilement passer à côté de mes parents. De ma mère, j’ai hérité mon sens de l’organisation, ma politesse et ma passion pour les langues. J’ai également hérité sa générosité et son dévouement. Et comme je fus très couvé par elle, c’est probablement pourquoi je suis devenu aussi affectueux et protecteur avec ceux que j’aime. Quant à mon père, j’ai hérité de… son ton de voix.
Il y a également les amis qui ont passé dans ma vie à une époque ou à une autre et de qui je retiens beaucoup de choses. Ceux qui vont font rire, ceux qui touchent, ceux avec qui regarder la chambre des communes devient presque amusant et les autres qui n’auront été que de passage. L’avènement de Facebook m’aura d’ailleurs permis de renouer avec plusieurs de ces vieux amis. Il me paraît de plus en plus évident que plus nous vieillissons, plus nous devenons nostalgiques. Retrouver des potes avec qui j’écoutais le hockey alors que Brian Savage était notre sauveur, ça n’a pas de prix!
D’autres gens m’auront marqué parce qu’ils auront fait sortir le pire en moi. Entre autre, un certain propriétaire, également patron d’un magasin Rossy, dont je tairai le nom, m’en a fait voir de toutes les couleurs. L’histoire s’est d’ailleurs terminée en cour où mon colocataire et moi avons finalement eu gain de cause. C’est à croire que le juge a trouvé que de nous priver de chauffage, d’eau chaude, de boîte aux lettres, de sonnette de porte et d’électroménagers fonctionnels étaient une raison suffisante pour le forcer à nous rembourser deux mois de loyer.
Puis les gens disparaissent; prennent d’autres routes, déménagent ou brisent les ponts pour quelque raison que ce soit. Heureusement qu’il en reste toujours, les plus fidèles, les plus proches; ceux sur qui on peut toujours compter. Ceux-là se reconnaissent.
La trentaine impose une remise en question. Un bilan. Où en sommes-nous aujourd’hui? Qu’avons-nous envie d’accomplir? Et surtout, avec qui avons-nous envie de progresser et d’évoluer?
Cette dernière question n’est pas très difficile à répondre. Regardez autour de vous et demandez-vous qui vous appelleriez si vous aviez simplement envie d’aller prendre un café. Ceux pour qui vous comptez vraiment n’hésiteront pas un seul instant.
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