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Chronique broueUn blogue sur la bière. Plongez vos papilles dans l'univers brassicole. Dégustation et découvertes pour ceux qui ont envie de lever leur verre à la bonne bière.

Le mythe des bières trappistes

Par • 16 juillet 2010 à 9:10

Vous avez fort probablement déjà entendu parler des bières trappistes, ces sept merveilles brassées par – ou principalement sous la supervision – des moines trappistes. On peut les reconnaître par leur logo hexagonal «Authentic Trappist Product» ou par l’aura particulière qu’elles dégagent. Pour mériter ce logo, ces bières doivent aussi être fabriquée au sein d’une abbaye trappiste et l’essentiel des profits reliés à leur vente doit être consacré à des œuvres à caractère social. Mais avant tout, il faut savoir qu’il n’est pas possible de toutes les trouver au Québec.

Liste des bières trappistes

Belgique, région flamande
L’Achel (brune ou triple en bouteille / brune et blonde en pression)
La Westmalle (double et triple)
La Westvleteren (blonde, ambrée et brune)

Belgique, région wallonne
La Chimay (ambrée, triple, brune et dorée)
L’Orval (aussi offerte légère)
La Rochefort (la 6, la 8 et la 10…)

Pays-Bas
La Trappe (Blond, Doubbel, Tripel, Quadrupel et Witte Trappist)

Sur le lot, à l’heure où ces lignes sont écrites, il n’y a que l’Orval, la Chimay ambrée (étiquette rouge) et la Chimay brune (étiquette bleue) qui soient disponibles en SAQ au Québec. On dit que la Rochefort 8 serait disponible à partir de septembre 2010. Pour le reste, il faut se tourner vers l’importation privée ou vers les bars spécialisés qui font eux-mêmes de l’importation privée. Sinon, on peut toujours plier bagage et s’offrir le luxe d’une virée en Europe.

Mais qu’est-ce qu’elles ont d’exceptionnel ces fameuses bières? En réalité, peut-être rien de plus qu’une histoire ou une tradition. Ou peut-être un savoir-faire, une recette ancestrale et une épice secrète? Après tout, un moine ne peut forcément pas faire quelque chose de mauvais! Chose certaine, les trappistes que votre humble serviteur a eu l’honneur de déguster étaient à la hauteur de leur réputation. Généralement de fermentation haute, ces bières sont à l’image des produits belges, souvent très typés, mais toujours succulents. Ajoutons à cela le plaisir de boire des bières mythiques, parfois difficiles à trouver, et nous avons le portrait d’une expérience de dégustation hors du commun.

Ce que j’apprécie des bières trappistes, c’est qu’elles donnent un certain prestige à l’univers de la bière. Elles convient aussi les amateurs à pousser leurs recherches afin de se les procurer. Il n’est pas donné à tout le monde, par exemple, de boire une Westvleteren. En effet, cette bière trappiste est capricieusement brassée à petit volume et il faut se la procurer directement à l’abbaye sur réservation. Pas facile la vie!

En attendant de dénicher les plus rares nectars, je vous invite à mettre la main sur une Orval. C’est celle qui est la plus facile à trouver au Québec. Vous m’en donnerez des nouvelles!

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