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The Departed (2006)

Par • 19 février 2007 à 15:12

L’univers de la mafia irlandaise à Boston avec son penchant policier : les enquêteurs du crime organisé. Une lutte sans merci entre ces deux camps opposés, mais dont chacun a un as dans sa manche. Frank Costello, le chef de cette mafia, a recruté un enfant pour l’envoyer tôt à l’école de police dans laquelle il obtient son diplôme et commence à gravir les échelons, tout en transmettant régulièrement des informations à son vrai patron. Les enquêteurs du crime organisé, eux, dépêchent un jeune policier aux relations louches dans cette mafia afin de piéger ce même Costello qui leur file entre les mains depuis tant d’années. S’ensuit alors un jeu de chat et de souris avec couteaux et fusils, chacune des organisations essayant de découvrir l’identité de la taupe dans son clan respectif.

 

Les ingrédients de ce film ? De grosses pointures, beaucoup de grosses pointures : Jack Nicholson, Matt Damon, Leonardo DiCaprio, Mark Wahlberg, Alec Baldwin… Tout ce beau monde dirigé par Martin Scorsese. Donc, beaucoup de fric sur la table. À cela, on ajoute une ou deux scènes d’action coûteuses, des effets spéciaux sanguinolents, etc. Le résultat ? Un film solide. Très solide. Si l’amalgame de gros noms ne garantit pas la beauté d’une œuvre, The Departed livre pleinement la marchandise. L’intrigue demande un temps considérable à être mise en place, mais une fois les trames narratives entamées, elles s’entremêlent allègrement, fracassant des tables et des têtes sur leur passage. Il y a de nombreux personnages, mais ils sont développés avec minutie et leur interprétation est sans faille. Jack Nicholson nous offre un Frank Costello impeccable, tout aussi impeccable que le policier traître au dossier immaculé Colin Sullivan (Matt Damon), le torturé agent infiltré Billy Costigan (Leonardo DiCaprio) ou le détestable enquêteur Dignam (Mark Wahlberg).

 

L’ambiance de l’œuvre rappelle Reservoir Dogs, de Quentin Tarantino (avec beaucoup moins de « fuck », il faut préciser), mais sans se limiter au groupe de mafieux. Scorsese exploite le corps policier sans tomber dans le cliché des films de série B. Les personnages hétéroclites interagissent ensemble, se suspectent les uns les autres, se tirent dessus avec une surprenante fluidité malgré la longueur du film. Bref, The Departed est un blockbuster à gros budget qui fait son travail avec brio, c’est-à-dire divertir le spectateur pendant deux heures et demie.

 

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Une Réponse »

  1. J’ai écouté ce film en fin de semaine et j’ai beaucoup aimé aussi. Un peu sanglant, certe, mais l’intrigue est efficace et le jeux des commédiens est parfait!

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