Lors du cinquantième aniversaire de son école primaire, alors que l’on ré-ouvre une capsule qui a été mise sous terre par les anciens étudiants, Caleb découvre une lettre étrange, remplie de chiffres. Orphelin de mère, il vit avec son père John (Nicolas Cage) qui boit pour étouffer la peine de la perte de sa femme. Lors d’une soirée plutôt arrosée, alors que Caleb dort, John se rend compte que la lettre renferme bien plus que des chiffres écrits au hasard. Est-ce que ces chiffres seraient des prédictions ? Que va-t-il leur arriver demain?

Ce film traite d’un sujet intéressant, l’influence des nombres dans notre vie. Quant à décider par la suite si on croit au destin, ou encore en Dieu ou même à une intelligence supérieure qui a déjà tout pré-programmé, tout dépend de l’interprétation qu’on a envie de donner à la théorie des nombres. Mais ne vous leurrez pas, cette philosophie est abordée de façon tellement délicate dans le film que vous ne vous en rendrez peut-être même pas compte.

Sans vous dévoiler l’histoire, ce film mélange un sujet qui se voudrait passionnant et captivant avec une possible explication sur la survie de l’humanité. Non, on ne comprend pas la subtilité avant la toute fin, ce qui nous laisse perplexe et sur notre faim. Je pense qu’un peu d’essence de M. Night Shyamalan (Le sixième sens) aurait ajouté ce qui manquait pour faire de ce film quelque chose d’original et de plausible plutôt que cet amalgame instable d’idées qui auraient pourtant pu être compatibles.

Ce n’est pas un mauvais film si on regarde plus loin que la lenteur de l’histoire et le déjà-vu de toutes ces possibilités mais c’est loin d’être un film qui plaira à tout le monde. Je vous laisse sur une réflexion qui est peut-être tirée par les cheveux mais qui me semble tout à fait logique avec la dernière scène du film. Le nom du petit garçon est Caleb et le nom de la petite fille est Abby. Vous en pensez quoi ?

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