Je me souviens encore cet été, lorsqu’est sortie la bande annonce du film ­La dame de l’eau de M. Night Shyamalan (nom amusant à prononcer). J’avais quasiment peur de la regarder. Je trouvais que le film semblait avoir beaucoup de suspense, que ça nous tiendrait en haleine de A à Z, bref ça avait vraiment l’air bon. Du moins, à la hauteur du matériel auquel M. Night Shyamalan nous avait habitués (Signes, Le Sixième Sens, Le Village). Mais…

Oh mon dieu! que j’étais dans l’erreur. Je n’ai pas l’habitude d’être aussi tranchante en ce qui concerne les films. Habituellement, je trouve toujours un point positif ou à tout le moins un acteur qui est vraiment beau. Mais pas dans La dame de l’eau. Déjà en louant le film, j’ai dit à mon amie que je doutais du côté horreur, le film étant coté général. Je me suis quand même dit que ça pouvait être un bon suspense. Sait-on jamais.

Malgré tout, le film commence bien. Ça laisse présager que l’on va avoir droit à un bon film. On nous place en contexte et on nous montre les personnages. Le hic est là. Aussitôt que l’on avance un peu dans l’intrigue, le rôle des personnage devient trop évident. À un moment dans l’histoire, on voit une vieille dame qui attire les papillons. On devine alors très clairement qu’elle aura un lien très clair avec le noeud du film. M. Night Shyamalan aurait pu faire un gros zoom de trois minutes sur le papillon et la dame et ça n’aurait pas été plus clair.

D’autre part, il n’y a pas d’action dans le film. La dame de l’eau vient demander de l’aide au concierge d’un immeuble à logement et tout ce qu’il fait c’est de questionner tout le monde dans la bâtisse pour savoir qui pourrait l’aider selon cette légende. Je ne vous raconte même pas l’histoire du film. Je vous laisse, malgré la médiocrité du film, le regarder vous-même. Je vous conseille même de l’écouter avec des amis. Fous rires garantis!