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In the Name of the King : A Dungeon Siege Tale

Par • 14 mai 2008 à 10:07

Au Moyen Âge, des créatures mi-humaines, mi-animales appelées les Krugs et contrôlées par un maléfique sorcier, Gallian, tuent le fils d’un simple fermier du nom de Farmer et kidnappent son épouse alors qu’elles s’attaquaient aux villages d’un royaume. Aussitôt, Farmer part à la recherche de sa femme, flanqué de deux fidèles compagnons. Pendant ce temps, Gallian, ayant manipulé adroitement la fille du sorcier royal pour accroître ses pouvoirs, entreprend de faire tomber le Roi afin de donner le trône au neveu de celui-ci. Bien qu’ayant refusé d’aider l’armée royale contre les Krugs, Farmer change d’avis lorsqu’il apprend avec stupeur qu’il est en fait l’héritier du trône. Avec l’aide du sorcier royal et de sa fille, il tente alors d’éliminer Gallian et de sauver sa femme prisonnière dans son repaire.

 

Il faut croire qu’Uwe Böll, spécialiste allemand dans l’adaptation de jeux vidéos populaires au cinéma, cherche à ravir la palme du pire réalisateur du XXIième siècle des mains de Michael Bay. Malgré des moyens plus imposants que dans ses précédentes productions, ce nouveau film inspiré d’un jeu vidéo est encore plus mal foutu. Le scénario pille sans vergogne des idées déjà employées dans « LE SEIGNEUR DES ANNEAUX » et le réalisateur pousse la coquetterie jusqu’à plagier plan par plan des séquences tirées de la trilogie de Peter Jackson, sans avoir son talent pour les filmer correctement. Le montage embrouille inutilement et plus souvent qu’autrement une histoire déjà moribonde. Les trucages sont inégaux, les maquillages des monstres sont ridicules, la photographie est d’une laideur repoussante et les costumes sont incroyablement anachroniques (Ray Liotta dans la peau du méchant sorcier à l’air du pianiste Liberace sur l’acide). On se demande même ce que fait là le réalisateur et chorégraphe reconnu d’arts martiaux Ching Siu-Tung au générique comme coordonnateur des scènes de combats, car son talent est gaspillé içi en pure perte, tellement les scènes de combats sont peu excitantes.

 

Sans doute pour faire rire le public afin d’éviter qu’il ne tombe dans un ennui profond, les acteurs, conscients d’apparaître dans un super-navet, surchargent leur jeu quand ils ne s’ennuient pas eux-mêmes, et même certains font pitié à voir à l’écran comme John Rhys-Davies (qui avait joué dans la trilogie du « SEIGNEUR DES ANNEAUX ») dans le rôle du sorcier du roi. Pas étonnant que la sortie de ce film ait été retardé de plus d’un an, mais pourquoi l’avoir quand même distribué en salles en 2008? La méthode de la pétition n’ayant pas fonctionné, il faut maintenant engager un tueur à gages pour liquider Böll sur le champ avant qu’il n’empeste les écrans davantage.

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2 Réponses »

  1. LOL excellente finale !

    Sacré Uwe Boll, la nouvelle honte de l’Allemagne…

  2. Et voilà qu’il nous sort une comédie pipi-caca-vomi supposément pas très politiquement correct, mais encore tiré d’un jeu vidéo: « POSTAL ». Faut croire que le ridicule ne tue pas chez Böll.

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