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Critique : Arcade Fire – The Suburbs

Par • 28 octobre 2010 à 13:58

Sometimes I can’t believe it / I’m moving past the feeling. C’est sur ce refrain sublime et accrocheur que s’amorce et se termine The Suburbs, l’album acclamé dès sa sortie par les fans et les critiques. Arcade Fire frappe fort, après un Neon Bible mitigé et un Funeral déjà classique. Le groupe montréalais livre un album plus intime avec des mélodies plus accessibles, des rythmes moins saturés et des voix plus posées. En somme, un bon pas vers l’avant.

Derrière une pochette intrigante, à la fois vintage et sombre, se cachent plusieurs pistes modernes et lumineuses. The Suburbs, chanson titre et premier extrait, est une pièce pratiquement impossible à s’enlever de la tête. Ready To Start laisse battre le pied sur l’entrain de son beat. City With No Children s’interpose comme un interlude poignant. Month of May porte la note vers un rock discordant. We Use to Wait ramène l’émotion avec un refrain marqué entre des couplets bercés par un piano frénétique.  Sprawl II (Mountains Behind Mountains) met en valeur Régine Chassagne, qui connaît son heure de gloire sur chaque album, sur une trame de fond qui évoque un paquet de décennies de musique. On s’entend, le registre est large!

Un petit regard dans le rétroviseur
The Suburbs, en comparaison avec Neon Bible, a l’avantage de n’avoir aucun temps mort, aucune chanson qui laisse l’auditeur indifférent. Par contre, il n’y a rien qui atteint le niveau de la quadrilogie Neighborhood de Funeral. En ayant à trancher entre les deux disques, je devrais crier à l’injustice et déclarer la partie nulle. Funeral apportait quelque chose de nouveau, de nécessaire, de vibrant. The Suburbs marque une évolution, une maturité, un son plus défini, une unité.

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